Évocation des années de guerre d’Oskar Schindler, fils d’industriel d’origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver 800 hommes et 300 femmes du camp d’extermination d’Auschwitz‐Birkenau.
En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d'ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l'administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l'enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils : Giosue. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors déporté avec son fils. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène aux camps de la mort où Guido va tout faire pour éviter l'horreur à son fils…
Varsovie, au mois d’octobre 1939. Un jeune pianiste juif, Wladyslaw Szpilman, est enfermé dans le ghetto avec sa famille. Il assiste, impuissant, aux humiliations que subissent quotidiennement les siens. Grâce à une aide extérieure, il échappe de justesse à la déportation mais voit partir toute sa famille. Le jeune homme se cache alors dans les maisons vides et observe passivement les derniers habitants se révolter contre l’occupation allemande. Après avoir réussi à s’échapper miraculeusement, il se terre dans des quartiers détruits et tente de survivre, ce qui s’avère de plus en plus dur. C’est alors qu’il rencontre un nazi mélomane…
1955 : Alain Resnais, à la demande du comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, se rend sur les lieux où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont perdu la vie. Il s'agit d'Orianenbourg, Auschwitz, Dachau, Ravensbruck, Belsen, Neuengamme, Struthof. Avec Jean Cayrol et l'aide de documents d'archives, il retrace le lent calvaire des déportés.
Erin Gruwell, enseignante novice de 23 ans, a choisi comme premier poste un lycée difficile de Long Beach. Ses élèves l'ignorent superbement et se regroupent en clans, prêts à s'affronter au moindre prétexte. L'ambiance empire au fil des jours, en dépit des efforts sincères et maladroits d'Erin pour prendre en main cette classe d'«irrécupérables». Un incident mineur met finalement le feu aux poudres, donnant du même coup à Erin l'occasion d'ouvrir le dialogue avec les jeunes. Avec tact et humour, en évitant d'instinct le piège du paternalisme, Erin parvient à instaurer avec la classe un vrai rapport de confiance.
Le film se déroule durant l'hiver 1943, dans une France occupée. Julien qui a 12 ans, fils d'une famille bourgeoise, est pensionnaire au petit collège Saint Jean de la Croix, tenu par les pères carmes. Il retrouve le chemin de l'école sans joie après les vacances de Noël, pour le deuxième trimestre. Une rentrée presque comme les autres jusqu'à ce que le père Jean vienne présenter trois nouveaux élèves. L'un d'entre eux, le jeune Jean Bonnet, est le voisin de dortoir de Julien.
Otto Frank est le seul de sa famille à avoir survécu à la déportation. Il revient en pélerinage dans le grenier d'Amsterdam où il s'est cache durant deux ans avec sa famille et découvre le journal où sa fille, Anne, tenait une correspondance avec une amie imaginaire.
Un documentaire qui reconstitue la vie des citoyens juifs forcés de se cacher en 1943 à Berlin. En juin 1943, l’Allemagne déclare que Berlin est Judenfrei (« libre de Juifs »). Or, à ce moment-là, 7 000 Juifs vivent encore cachés dans la capitale nazie, protégés par des Berlinois. Seulement 1 700 survivent jusqu’à la libération. Via leurs témoignages et la reconstitution de leurs itinéraires, le film raconte l’histoire de quatre survivants, dont Hanni Lévy qui se teint les cheveux en blond afin de passer pour une Aryenne.
En montrant les vestiges existants sur le terrain, Auschwitz Projekt présente la première opération de grande envergure visant l'aménagement territorial de l'Europe de l'Est annexé au Grand Reich. Ici sont réunies toutes les politiques mises en oeuvre par l'État nazi : la politique territoriale, la politique démographique et raciale, la politique concentrationnaire, la politique d'extermination, la politique industrielle, la politique agricole et celle de la recherche scientifique. Auschwitz est en réalité l' « immanence incandescente » du projet hitlérien.
Deborah Lipstadt, historienne et auteure reconnue, défend farouchement la mémoire de l’Holocauste. Elle se voit confrontée à un universitaire extrémiste, avocat de thèses controversées sur le régime nazi, David Irving, qui la met au défi de prouver l’existence de la Shoah. Sûr de son fait, Irving assigne en justice Lipstadt, qui se retrouve dans la situation aberrante de devoir prouver l’existence des chambres à gaz. Comment, en restant dans les limites du droit, faire face à un négationniste prêt à toutes les bassesses pour obtenir gain de cause, et l’empêcher de profiter de cette tribune pour propager ses théories nauséabondes ?
Au matin du 20 janvier 1942, une quinzaine de dignitaires du IIIe Reich se retrouvent dans une villa cossue, conviés par Reinhard Heydrich à une mystérieuse conférence. Ils en découvrent le motif à la dernière minute : ces représentants de la Waffen SS ou du Parti, fonctionnaires des différents ministères, émissaires des provinces conquises, apprennent qu’ils devront s’être mis d’accord avant midi sur un plan d’élimination du peuple juif, appelé Solution Finale. Deux heures durant vont alors se succéder débats, manœuvres et jeux de pouvoir, autour de ce qui fera basculer dans la tragédie des millions de destins.
Les détenus du camp de Buchenwald, pour certains emprisonnés depuis de nombreuses années par le régime nazi, veulent croire à la fin de la guerre et à l'écroulement du national-socialisme. Regroupés autour de leur chef, Krämer, les plus déterminés ont créé un mouvement de résistance. La découverte d'un petit enfant juif, dissimulé dans une valise, les bouleverse. Vont-ils laisser l'innocent aux mains de ses bourreaux ? Les détenus décident de cacher l'enfant et de le soustraire aux SS. Leur combat redonne un sens à leur vie de prisonniers, parcelle d'espoir dans un univers de terreur...
Le film fut à l’origine tourné avec une bande son en allemand pour être projeté dans l’Allemagne et l’Autriche occupées. Il s’agit du premier documentaire montrant ce que les Alliés découvrirent lorsqu’ils libérèrent les camps d’extermination nazi : les survivants, les conditions de vie, et la preuve d’un génocide. Le film fait état des aspects économiques de l’opération des camps. Des membres du personnel de ceux-ci, faits prisonniers, y sont interrogés. Et l’on y voit la visite forcée des habitants de villes voisines qui, de même que leurs compatriotes, sont accusés de complicité dans les crimes nazi – c’est l’une des rares condamnations de cette sorte enregistrées dans les archives alliées de la Seconde Guerre mondiale.
Située à près de 80 kilomètres au Nord de Berlin, en Allemagne, l'ancienne commune Ravensbrück a abrité, entre 1939 et 1945, une prison devenue camp de concentration conçu spécifiquement pour les femmes. Il fut édifié sur ordre d'Heinreich Himmler, haut dignitaire du IIIème Reich et chef de la SS. Sur les plus de 130000 personnes qui y furent déportées, près de 90000 n'en revinrent jamais. S'appuyant sur des témoins, experts internationaux et images de synthèse, le document dévoile les atrocités commises à Ravensbrück.
Nous pensions tout connaître sur l'Holocauste. Ce n'est pas le cas. Avant les camps de la mort, des millions de victimes ont été assassinées par de balles en Europe de l'Est. Personne ne sait combien ont été tuées et les morts n'ont jamais été retrouvés. Aujourd'hui, des équipes d'enquêteurs utilisent des analyses médico-légales et des technologies de pointe pour établir la véritable ampleur de l'Holocauste.
1964. Les allemands ont gagné la Seconde Guerre mondiale. On s'apprête à fêter les soixante-quinze ans du Führer Adolf Hitler, et pour cet événement, le président du dernier pays à ne pas s'être soumis à la domination allemande, les États-Unis, s'apprête à signer un traité de paix, ce qui aurait assis définitivement l'emprise du Troisième Reich sur le monde. Lorsque le Sturmbannführer Xavier March est chargé d'une enquête sur deux morts, anciens hauts dignitaires, et qu'il est stoppé dans son investigation, il flaire le mauvais coup. Aidé de son collègue Max Jaeger et d'une journaliste américaine, Charlie Maguire, il va découvrir la face cachée de l'Allemagne et devenir un homme traqué.