"Pensées d'Alexandrie", "Bises du Caire"… C'est l'été. Ils ont pris leur voiture, roulé dans des autocars, volé dans des avions et visité appareil photo en bandoulière quelque contrée lointaine hérissée de monuments et autres "choses à voir", telles l'Égypte, la Grèce, l'Inde ou le Bordelais. Alors comme ils s'ennuient un peu loin de leur home sweet home, les Rouchon écrivent aux Brochon et réciproquement – on est polis tout de même! Ils s'envoient des cartes postales pas piquées des hannetons. Dans ces lettres du front de la société des loisirs, François Morel en "moqueur mélancomique" s'amuse avec un humour souvent tendre, parfois mordant, de ce besoin irrépressible de changer de décor pour finalement lorgner d'un oeil lassé les pyramides et tous ces siècles qui vous contemplent en songeant au repas du soir (le vin y est gratuit et à volonté) et aux amis restés au pays.

En 1988, Christian Fechner, producteur de films à succès, appela Jean-Michel Ribes pour évoquer avec lui un projet d'émission comique à grand spectacle. Ce dernier lui proposa l'idée d'un grand hôtel de luxe où le monde entier et ses absurdité pouvait apporter sa folie. L'émission "Palace" était née. Jean-Michel Ribes réunit les principaux auteurs de "Merci Bernard", à savoir Roland Topor, Jean-Marie Gourio, Gébé et François Rollin, qui furent rejoints par les dessinateurs Wolinski et Willem.

Paris, 1942. Le port de l'étoile jaune est décrété. Au bord de la faillite, Joseph Haffmann, un joaillier juif, propose à son employé, Pierre Vigneau, de lui confier sa boutique s'il accepte de la cacher jusqu'à ce que la situation s'améliore pour la communauté juive de France. Peter prendra-t-il le risque d'héberger clandestinement son "ancien" patron ? Et si oui, sous quelle condition ?

Les mésaventures de Max Fischer, élève de la Rushmore Academy. Personnage hors normes, génie fougueux et brouillon, Max ne peut fournir qu'un minimum d'efforts à ses études et s'est résigné à devenir l'un des pires cancres de son établissement. En dépit de ses échecs scolaires et des admonestations répétées de son directeur, Rushmore n'en reste pas moins à ses yeux un paradis et un sanctuaire idéal pour exercer en toute liberté son inlassable créativité.

A Paris, dans l'étude de notaire de Maître Rocher, les intrigues vont bon train et la standardiste, Melle Alice Postic, intarissable bavarde à l'humour frappé fait régner la gaîté. Elle va être le témoin d'un assassinat et découvre son patron, le notaire Maître Rocher, avec un poignard planté dans le dos. Elle alerte la police et s'évanouit. Quand elle revient à elle, le mort a disparu et le terrible inspecteur Henri Grandin, surnommé "Tête de fer" fait irruption dans l'étude pour résoudre cette énigme et retrouver ce cadavre voyageur. Alice et Henri se reconnaissent, amis d'enfance ils vont mener l'enquête tant bien que mal, car notre standardiste, trop bavarde, embrouille les pistes.

Cette fois ce n'est pas une bouteille de Coca-Cola qui tombe sur la tête de Xixo mais une avocate new-yorkaise dont l'ULM, piloté par un garde-chasse, s'est pris dans les branches d'un baobab. Tel est le point de départ d'une nouvelle aventure au pays des boschimans.

Castella est un chef d'entreprise peu porté sur la culture. Pourtant, un soir, en allant par obligation assister à une représentation de "Bérénice", il tombe en adoration du texte et de l'actrice principale, Clara. Par une coïncidence, celle-ci va lui donner des cours d'anglais, nécessaires à son travail. Castella tente de s'intégrer à ce milieu artistique mais sans grand succès. On ne bouscule pas ainsi les cadres de références et les barrières culturelles sans faire d'histoires.

Après avoir été exclus successivement de huit établissements scolaires, Jonathan Trotz, un enfant adopté à l’histoire difficile, est accepté dans un nouvel internat à Leipzig, réputé pour son célèbre chœur de garçons. Dans cet établissement, il se lie d’amitié avec ses quatre camarades de chambrée, Martin, Uli, Kreuzkamm Junior et Matz, avec avec lesquels il fait bientôt les quatre cents coups. L’année sera riche en aventures pour Jonathan et ses nouveaux amis, entre la préparation du concert de Noël et la rivalité de leur bande avec celle des externes.

Un vieil écrivain misanthrope dialogue avec une nièce tombée du ciel. Celle-ci parvient peu à peu à le dérider et à lui redonner le goût de l'existence.

De nos jour, une centrale atomique sur une île du Pacifique. Frédéric Sautel (Robert Lamoureux) est un modeste chef électricien d'un laboratoire français de recherches nucléaires. Il est doué d'une mémoire phénoménale. Il lui suffit de lire, une seule fois, la formule la plus compliquée pour que celle-ci soit, à jamais, gravée dans son souvenir. L'hypermnésie occupe ses loisirs en se préparant à la finale d'un jeu télévisé avec l'aide de trois amis. Il répondra à toutes les questions du jeu, cependant un problème l'inquiètera : il sait peu de choses sur le nucléaire. Afin de combler cette lacune il s'adresse au professeur Cotteret (Yves Peneau) qui lui prête un livre de vulgarisation. À l'intérieur de ce livre Frédéric trouve un manuscrit contenant une formule de physique nucléaire de la plus haute importance. Ce remarquable "don" intéresse les agents d'une puissance étrangère et c'est là que les ennuis commencent... Enregistrée le Jeudi 22 janvier 1970 au Théâtre Marigny, à Paris.

Philippe a une femme et une maîtresse : jusque-là tout va bien. Mais lassées du traitement qu'il leur accorde, chacune décide de goûter aux plaisirs de l'autre. Sa femme veut être traitée comme une maîtresse, et sa maîtresse comme une femme. C'est le Switch ! À partir de cet instant, la vie de Philippe va devenir beaucoup plus compliquée.

Marcel Pagnol, écrivain et cinéaste parmi les plus grands, et Jules Raimu, son ami et acteur fétiche devenu mythique, ont entretenu leur amitié par une remarquable relation épistolaire. Elle révèle la sensibilité, l'humeur changeante, l'espièglerie de la relation entre ces deux hommes hauts en couleurs, à travers les projets qu'ils ont menés ensemble jusqu'à la mort prématurée de Raimu. Jules et Marcel tisse ainsi la toile de leur éternelle amitié, profonde et féroce, mêlée de mauvaise foi truculente, de fâcheries épiques, d'admiration réciproque, de pudeur, d'humour, de souvenirs ... sans oublier de savoureuses envolées lyriques ou drôlatiques, ironiques ou émouvantes.