Ce sont les premières images tournées dans les maquis de l'ALN, caméra au poing, à la fin de l'année 1956 et en 1957. Ces images de guerre prises dans les Aurès-Nementchas sont destinées à être la base d'un dialogue entre français et algériens pour la paix en Algérie, en montrant l'existence d'une organisation armée proche du peuple. Trois versions d'Algérie en flammes sont réalisées : française, allemande et arabe. Dès la fin du montage, le film circule sans aucune coupure à travers le monde, excepté en France où la première projection a lieu en Sorbonne occupée en 1968. Certaines images du film ont circulé et se retrouvent dans des films, notamment des films algériens. À cause de l’émoi provoqué par ce film, il est obligé de passer dans la clandestinité pendant 25 mois. Après la déclaration d’indépendance, il fonde le premier Centre Audiovisuel Algérien.

Homme plutôt discret, qui allait devenir le premier chef politico-militaire des Aurès, dirigeant charismatique plus que leader politique, Mostefa Ben Boulaïd a trouvé la mort le 22 mars 1956, victime d’une radio piégée parachutée par une unité de l’armée française.

En avril 1961, dans le massif de l'Aurès en Algérie, un commando de chasse, formé d'appelés bretons, affronte un groupe de l'Armée de libération nationale : il fait un prisonnier algérien. Le soldat français blessé au cours de l'accrochage, instituteur dans le civil, se rappelle les événements qu'il a vécus avec ses camarades au cours des derniers mois : leur opposition à la guerre en Algérie les a conduits dans un camp réservé aux insoumis ; il se remémore la façon dont leur chef a su les transformer, de jeunes Bretons antimilitaristes qu’ils étaient, en redoutables chasseurs de fellaghas, prêts à tuer et y prenant goût. Tous, sauf lui, cèdent progressivement à l'escalade de la violence. Le film a obtenu le Prix de la critique internationale au Festival de Cannes 1972.

En 1960, Bachir, neuf ans, rêve de devenir fils de martyr car il a entendu dire que les enfants de martyrs obtiendront tout après l’indépendance. Il met en place tout un plan afin de se débarrasser d’un certain François, ennemi de son pays, tandis que son père, Saddek, l’a abandonné avec sa mère et ses frères. A travers cette fiction, le film se penche sur la vie et les visions des petits Algériens pendant la guerre de Libération nationale. Karim Traïdia revient sur sa propre enfance pendant la guerre d’Algérie (1945-1962). Sur un registre humoristique il raconte les aventures d’un jeune enfant et ses amis innocents sur fond d’une guerre sans merci qui fait rage.

Algérie, 1516. Le pirate Aroudj Barberousse libère Alger de la tyrannie des espagnols et prend le pouvoir sur le royaume. Selon la rumeur, il aurait assassiné le roi Salim Toumi, malgré leur alliance. Contre toute attente, une femme va lui tenir tête : la reine Zaphira. Entre histoire et légende, le parcours de cette femme raconte un combat, des bouleversements personnels et politiques endurés pour le bien d’Alger.

En 1854, deux hommes se rencontrent à Aden : Richard Burton, aventurier, poète, ethnologue et traducteur de textes érotiques et John Hanning Speke, animé d'une ambition effrénée. A Londres, ils décident de retourner en Afrique afin de résoudre un mystère qui, depuis longtemps, intrigue les Anglais: l'emplacement exact des sources du Nil.

A Alger en 1993, alors que debute la guerre civile, les locataires de Mme Osmane doivent subir ses acces d'humeur. Son mari l'a abandonnee et la peur de perdre sa respectabilite la hante. L'ancienne maquisarde de la guerre d'independance s'acharne a controler les faits et gestes de sa maisonnee plutot que de lutter contre ses propres frustrations. Apprenant que sa fille est tombee amoureuse, la perspective de se retrouver seule va pousser cette femme encore tres desirable au paroxysme: le "harem" symbolique de Mme Osmane est sur le point de s'ecrouler.

L'histoire a lieu en 1885, à la suite du massacre d'un régiment britannique dans le désert du Soudan par l'armée d'un résistant religieux, le Mahdi (signifiant en français, l'Attendu) qui lance une insurrection islamiste au Soudan contre l'occupant égyptien et son allié britannique. Le Premier Ministre britannique envoie le général Charles George Gordon, surnommé Gordon Pasha, à Khartoum pour assurer la protection des ressortissants britanniques encore présents.

Nonnie Parker, une jeune fille, vit avec ses parents dans une ferme en Afrique du Sud. Elle fait la connaissance de Harry Winslow, un jeune garçon venu de avec ses parents. Le drame va surgir dans la ferme de la famille Parker, lorsque les parents de Nonnie et de Harry sont tués par des chasseurs d'ivoire, rendent ainsi les deux enfants orphelins. Aussitôt traqués par ces braconniers et loin des villes, Nonnie et Harry vont devoir traverser plus de 2000 km de désert dans le Kalahari avec l'aide de Xhabbo, un Bochiman.

La reconstitution de la bataille d'Isandlwana ayant opposée les britanniques aux zoulous.

Quand Essemba Tourneur, cinéaste maudit chassé d’Europe rentre au pays, tout semble bouleversé. Il découvre avec stupeur que la vieille salle de cinéma est occupée par une bande de jeunes malfrats dirigée par un africain surnommé «Cinéma», qui consomme à longueur de temps des films américains. Essemba décide de récupérer les lieux pour y projeter des films africains et rebaptise la salle «Héritage cinéma». De leur côté, les voyous expulsés de la ville et privés de films, s’ennuient. Ils décident alors de dévaliser la salle d’Essemba et d’ouvrir un cinéma de fortune au village où ils ont trouvé refuge. Leur butin n’est malheureusement constitué que de films africains. La mort dans l’âme, ils les projettent aux villageois, qui les adorent. Essemba décide de récupérer ses films et de régler ses comptes avec Cinéma et son gang, glissant ainsi malgré lui dans une véritable fiction, à l’américaine. Un film qui fait son cinéma et qui parle du cinéma.

Jamie Shannon, un mercenaire, travaille pour une compagnie minière qui l'envoie en repérage dans un petit pays d'Afrique sous la coupe d'un dictateur sanguinaire. Incarcéré, torturé, il sympathise en prison avec un opposant au régime. De retour à Londres, on lui propose de renverser le dictateur.

Gito, étudiant burundais mais aussi avocat talentueux, vivant à Paris, décide de rentrer au pays. Ses diplômes sous le bras et rempli d’illusions sur l’emploi qu’il pourra y trouver, il quitte Christine, sa compagne française et blanche, en lui promettant de la faire venir dès qu’il sera ministre. Il débarque en vainqueur chez lui, mais la fonction publique est saturée et il ne trouve pas d’emploi. Entre-temps, il retrouve son amour d’enfance, la belle Africaine Flora. Ne recevant plus de nouvelles, Christine arrive sans prévenir. Le pot aux roses découvert, les deux femmes vont se liguer pour lui donner une leçon.

Une villageoise est séduite par le jeune frère de son mari. Fanta apprend le karaté pour affronter les crises de jalousie de son époux. À Abidjan, Bernadette dirige une entreprise dont les bénéfices reviennent à sa belle famille… Trois femmes en quête d’une indépendance que la société leur refuse.

La ville de Lambèse est le théâtre de tortures, tant physiques que morales, pour les résistants de la Guerre d'Algérie. Sous forme d'un récit fictionnel adapté du roman «Le camp» d'Abdelhamid Benzine, sont dépeintes les conditions dans les camps spéciaux de l'armée coloniale, où nous accompagnons un groupe de détenus, dans leur quotidien animé de violence. Les gardes sont d'anciens officiers nazis, qui ont pour mission, de faire abandonner toute résistance, et toute foi idéologique, à force d'humiliations et de corvées.

Le quotidien et les tribulations d'habitants hauts en couleurs dans le millénaire quartier populaire de la Casbah d'Alger.

En Algérie en 1954 dans un village des Aurès règne la misère sur les paysans mis en servitude par les administrateurs coloniaux et des Algériens possédants. Noua, amoureuse du fils d'un paysan dépossédé de ses terres, doit être vendue à un riche propriétaire

Un jeune diplomate africain est en butte aux sarcasmes de son boy qui voit en lui un de ces Européens à peau noire dénué d'authenticité et égaré entre deux cultures. Le boy présidera en personne à une "ré-africanisation" de son maître.