Il y a 5 ans, pendant la crise des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron lançait l’ouverture du Grand Débat National et enjoignait les maires à ouvrir, dans chaque mairie, un cahier de Doléances. Un exercice de démocratie directe qui n’avait pas été pratiqué depuis 1789. C'est un succés. 19 899 cahiers et plus de 200 000 contributions rédigées à la main sur les déserts médicaux, les transports, le logement, les petites retraites... Jamais publiés, jamais exploités, que sont devenus ces textes éminemment politiques ? Pendant plus de deux ans, Hélène Desplanques a enquêté dans les archives départementales, à la recherche de ces textes et de leurs auteurs, afin de redonner une existence publique aux Doléances. De la Creuse jusqu’en Meuse, en Gironde, et même jusqu’à l’Assemblée Nationale... Avec un espoir tenace, faire publier les Doléances, et rendre la parole à celles et ceux qui l’avaient prise en 2019.
Un documentaire sur l’état de police militarisé actuel de l’Amérique, l’utilisation libérale de la force meurtrière contre des citoyens non armés et un éventuel effondrement économique en attente. Le monde est secoué par les bouleversements de la guerre, les catastrophes géologiques et l’effondrement économique, tandis que les Américains continuent de se plonger dans les illusions de sécurité et d’immunité. Alors que les droits sont vendus pour la sécurité, le gouvernement fédéral, gonflé de pouvoir, commence une prise de liberté systématique afin de provoquer un Nouvel Ordre Mondial. L’État gris est ici. Il l’a toujours été. Par consentement ou conquête.
Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.
Entre documentaire politique et récit à la première personne, cette plongée dans la réalité complexe du Brésil contemporain révèle la déliquescence de deux présidences.
Vingt ans après la rétrocession de Hong Kong à la Chine, la jeune génération, politisée, se dresse face à Pékin pour réclamer le suffrage universel et la démocratie. Ils sont nés aux alentours de 1997, année où le Royaume-Uni a rétrocédé Hong Kong à la Chine. Depuis cette date et jusqu’en 2047, la République populaire s’est engagée à maintenir les systèmes économique et législatif ainsi que le mode de vie propres à l’île, à travers la politique "un pays, deux systèmes", qui s’applique dans la région administrative spéciale de Hong Kong. Dans ce paysage, une génération de jeunes gens politisés se fait connaître et dénonce l’autoritarisme croissant de Pékin, qui se manifeste, par exemple, par le refus d’accorder le suffrage universel aux Hongkongais, le fait que les candidats au pouvoir exécutif doivent être adoubés – autrement dit, choisis – par le parti communiste chinois ou encore la tentative d’imposer des cours "d’éducation patriotique" aux enfants.
De Joel Bakan et Jennifer Abbott, La nouvelle corporation dévoile comment la prise de contrôle de la société par les corporations est justifiée par le fait qu'elles se font passer pour des organisations qui possèdent une conscience sociale. Ce film est un appel à la justice sociale et climatique, et à des solutions transformatrices.
Juan Carlos a longtemps été pris pour un héritier insignifiant. Pourtant, il a réussi à faire de son règne, l'une des plus belles pages de l'histoire de l'Espagne : celle de sa renaissance et du retour de la démocratie après 40 ans de dictature franquiste. Beaucoup l'avaient pris pour un pantin, à commencer par Franco lui-même qui l'avait fait revenir au pays pour en faire son successeur officiel. Mais contre toute attente, après la mort du tyran, le jeune roi va parvenir à réconcilier un pays déchiré par la guerre civile en le guidant vers la démocratie. Un parcours personnel ponctué de renoncements, de trahisons, de déchirures et de drames mais aussi de courage permettant au pays de connaître une ouverture sur l'Europe et une véritable explosion aussi bien économique que culturelle. Il y a un an, pour la première fois et juste avant de céder sa couronne, il a accepté de se raconter.
Avril 1865. Une poignée de républicains, ardents admirateurs de la démocratie américaine, se réunissent à Glatigny pour célébrer l’abolition de l’esclavage aux États-Unis et rendre hommage au président Lincoln, assassiné six jours auparavant. Un dîner lors duquel Édouard de Laboulaye, le politicien à l’origine de cette réunion discrète, évoque avec passion l’idée d’une statue colossale, symbole de liberté, comme cadeau de la France à l’Amérique. Un discours exalté qui subjugue un jeune sculpteur présent parmi les convives : Auguste Bartholdi. Le projet de la future statue de la Liberté est né. Un chantier alors insensé auquel le statuaire natif de Colmar va consacrer vingt ans de sa vie, remuant ciel et terre de part et d’autre de l’Atlantique, pour permettre à sa Liberté éclairant le monde de dominer le port de New York le 28 octobre 1886.