Le documentaire a été tourné alors que les deux réalisatrices préparaient un documentaire sur le président Hugo Chávez au Venezuela. Elles se trouvaient à l'intérieur du palais présidentiel quand fut déclenché, le 11 avril 2002, le coup d'État conduit par les propriétaires des chaînes privées, les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi qu'une poignée de dirigeants militaires avec le soutien, entre autres, des États-Unis, de l'Espagne, de la Colombie et du Salvador. Le film présente la chronologie du putsch et la mobilisation des millions de Vénézuéliens qui entraîna le retour au pouvoir d'Hugo Chávez 48 h après le début du coup, grâce à la garde présidentielle.

Comment, en 150 secondes, rendre hommage à la Cinémathèque française (quand elle était à Chaillot) en l'année de ses 50 ans, sinon en filmant les 50 marches qui montent vers le Musée du Cinéma et descendent vers la salle obscure où sont projetés des chefs-d'œuvre aux escaliers célèbres !

Une plongée au coeur d’une favela. C’est là que José Padilha a tourné son film choc Tropa de elite en 2007. Quatre ans plus tard, c’est Maria Augusta Ramos qui décrit la situation de ce territoire après l’intervention des Unités de Police Pacificatrice chargées de rétablir l’ordre dans les quartiers minés par le trafic de drogue. Mais pour mener à bien la mission, il faut d’abord gagner l’adhésion des habitants. Mais comment gagner l’aide de son ennemi ?

Un portrait de Sabine Bonnaire, autiste, réalisé par sa soeur la plus proche. Récit de son histoire à travers des archives personnelles, filmées par la comédienne sur une période de 25 ans, et témoignage de sa vie aujourd'hui dans une structure adaptée. Le documentaire évoque une personnalité attachante dont le développement et les dons multiples ont été broyés par un système de prise en charge défaillant. Après un passage tragique de cinq longues années en hôpital psychiatrique, Sabine reprend goût à la vie, même si ses capacités restent altérées, dans un foyer d'accueil en Charente.