Sur une musique de Philip Glass se succèdent des images de nature, de vies sociales, d'individus, de paysages somptueux arrachés à la paix de la Création par des bulldozers, des brouillards de pollution...

Voyage sur terre à l’échelle du centimètre. Ses habitants: insectes et autres animaux de l'herbe et de l'eau. Grand prix de la commission supérieure technique, Festival de Cannes 1996.

Le temps d’un été, une immersion de toute beauté dans le Grand Nord alaskien. Après les longs mois d’hiver, la chaleur du soleil fait fondre la glace, libérant de grandes quantités d’eau qui se transforment en torrents et alimentent les tourbières et les forêts de la région. Quittant les océans pour se reproduire, les saumons se lancent dans un périlleux périple, guettés par les lions de mer de Steller. Quant aux orques et aux baleines à bosse, elles quittent Mexico ou Hawaii pour se frayer un chemin jusqu’aux eaux du littoral alaskien, riches en plancton et en krill.

Malgré les mobilisations citoyennes et les déclarations des gouvernants, la lutte contre le changement climatique avance à trop petits pas. Pourquoi une telle inertie ? Tempêtes, sécheresses, chaleurs écrasantes et pluies diluviennes : autant de rappels récurrents du changement climatique et de ses conséquences dramatiques, qui se font sentir jusque sous nos latitudes. Malgré les nombreux sommets sur le climat régulièrement organisés – le prochain, qui se tiendra début novembre à Glasgow, en Écosse, alimente déjà les critiques – et les louables déclarations d’intention des plus grands responsables gouvernementaux, la situation ne semble pas s’améliorer. Ainsi l'augmentation de la température de la planète pourrait même dépasser le seuil idéal de 1,5 °C, inscrit dans l'accord de Paris, d'ici à 2030. Pourquoi cette saisissante impression d’immobilisme ? La sauvegarde de la planète est-elle tout simplement remise à plus tard ?