L'armée allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, un événement qui marque le début de la Seconde Guerre mondiale. Le Führer donne une mission à son armée : mettre à genou aussi vite que possible le peuple polonais. Plus d'un million de soldats allemands font alors leur baptême du feu. Dès le premier jour de l'offensive, certains commettent des crimes d'une cruauté sans nom. Ils incendient des villages entiers, terrorisent et massacrent des civils. Pourquoi la plupart des soldats allemands sont-ils devenus des assassins dès les premiers instants de l'invasion de la Pologne ?

Dans son journal, Victor Klemperer, universitaire juif, consignait l’imprégnation de l’idéologie nazie dans la langue allemande. Une chronique de la violence quotidienne et un point de vue sur un aspect peu exploré de l’oppression nazie.

Inspiré du best-seller de l’historien Joachim C. Fest, ouvrage de référence absolu, ce documentaire est uniquement composé d’images d’archives et d’un commentaire fidèle à l’oeuvre monumentale de Fest. Il permet de comprendre comment un homme a pu conduire un peuple à commettre l’irréparable et à plonger le monde dans l’horreur…

Pendant plus d'une décennie, le Reichsmarschall Hermann Goering, bras droit d'Adolf Hitler durant le tristement célèbre Troisième Reich, a rassemblé une collection de milliers d'œuvres d'art qui ont été méticuleusement répertoriées dans un immense catalogue.

L'incroyable histoire de Bruno Lüdke (1908-44), le présumé pire meurtrier de masse de l'histoire criminelle allemande ; ou en fait, une histoire de dossiers falsifiés et de fausses nouvelles qui se déroule pendant les années les plus sombres du Troisième Reich, lorsque les principes de la justice pénale, soumis au joug d'un système totalitaire qui commence à s'effondrer, ne veulent absolument rien dire.

De par leur aspect raciste et antisémite entre autres, certains films tournés pendant le IIIème Reich sont aujourd'hui complètement interdits. Dans cette enquête, le réalisateur Felix Moeller interviewe des historiens du cinéma allemand, des archivistes et des amateurs de films sur la puissance et le danger potentiel du cinéma utilisé à des fins idéologiques.

Documentaire retraçant les 100 du studio de cinéma berlinois Universum Film AG (UFA) et la place qu'il a tenu dans l'histoire du cinéma en général, et des films allemands en particulier.

Après celui des hauts dignitaires nazis s’ouvrait à Nuremberg, le 9 décembre 1946, sous l’autorité des Américains, un deuxième procès dans lequel comparaissaient vingt-trois médecins, infirmiers et administratifs accusés entre autres de crime contre l’humanité. Ce procès, Michel Cymes l’a choisi comme fil rouge et cadre visuel d’Hippocrate aux enfers : un documentaire qui reprend, pour l’essentiel, le propos de son ouvrage publié chez Stock en 2015, dans lequel il tentait de comprendre, à travers leur parcours, comment des praticiens et hommes de science avaient, en conscience, bafoué le fameux serment.

Ce film documentaire raconte l'incroyable épopée du projet D-IX et de la méthamphétamine, dont la distribution massive aux soldats du IIIe Reich a certainement changé le cours de l'histoire. Pourquoi l'Allemagne du IIIe Reich a-t-elle drogué à la méthamphétamine ses cadres et ses soldats jusqu'à épuisement ? Comment Hitler a-t-il mis en place une véritable course à l'armement médicamenteux, dans sa quête effrénée d'une pilule miracle donnant un sentiment d'invincibilité ? Quel était le rapport du Führer avec les drogues, qu'il consommait lui-même quotidiennement ? En 1938, un laboratoire allemand met au point une nouvelle forme ultrapuissante de méthamphétamine, commercialisée sous le nom de Pervitin. Ses propriétés en font immédiatement un best-seller

Dans son livre «21 rue La Boétie» (Grasset), Anne Sinclair retrace la vie de son grand-père, Paul Rosenberg. Ce marchand d'art fut l'intime des plus grands peintres du XXe siècle : Picasso, Braque, Laurencin, Matisse, ou encore Léger. Dans l'entre-deux-guerres, le 21 rue La Boétie s'impose à Paris comme l'une des galeries d'art les plus importantes d'Europe, grâce à l'oeil de Paul Rosenberg. En 1940, l'homme fut obligé de s'exiler à New York pour fuir l'antisémitisme. A la fin de la guerre, de retour en France, il a découvert que la majeure partie de sa collection avait été volée par l'ERR, l'etat-major nazi chargé de confisquer les biens artistiques des juifs.