En 1971, le réalisateur Melvin Van Peebles a bouleversé la figure du héros noir dans le cinéma américain avec « Sweet Sweetback's Baadasssss Song » : l'histoire du tournage d'un film fondateur qui a lancé le mouvement de la Blaxploitation, un sous-genre éphémère mais très influent dans les années qui ont suivi.

Quand Hollywood l'a écarté dans les années 1970, le talentueux Rudy Ray Moore décide de produire ses propres œuvres, dont le célèbre film de blaxploitation "Dolemite".

L'une des deux coproductions italo-israéliennes de Cannon Films de 1976 avec Lee Van Cleef et Leif Garrett (Pistola di Dio de Gianfranco Parolini était l'autre), ce western spaghetti a en fait été tourné au Moyen-Orient par le réalisateur américain Joseph Manduke. La pop star Garrett joue Tom, un adolescent qui fait équipe avec un tireur noir nommé Isaac (Jim Brown) pour venger sa famille. Le coupable était McClain (Van Cleef), un hors-la-loi sadique qui a perpétré le viol-massacre brutal, mais son rôle est mineur, car la plupart du film traite de la maturation de Tom et de l'acceptation de ses sentiments. Les acteurs omniprésents des personnages des années 1970, Glynnis O'Connor et John Marley, co-vedette. S'il y a quelque chose de remarquable à propos de Kid Vengeance, c'est bien la belle partition musicale de Francesco Masi, mais le film est par ailleurs anémique.