La savane est-africaine, qui possède l’un des biotopes les plus riches au monde, abrite près de deux millions de grands herbivores qui vivent sous la menace permanente des prédateurs. Les carnivores, comme les guépards, les lions ou les léopards, se trouvent, eux, au sommet de la chaîne alimentaire. Perçus, dans l’imaginaire collectif, comme féroces et dominateurs, ils sont surtout vulnérables, car dépendants de leurs proies. Idées reçues En analysant la manière dont les régimes alimentaires des espèces influent sur leur mode de vie, ce film bouleverse les idées reçues : tandis que certains phytophages – les zèbres, notamment – sont capables de se battre violemment, des carnassiers tels que les lions partagent leur nourriture, se câlinent et adoptent un comportement éloigné de ce que l’on pourrait attendre des "rois de la savane".

La migration des gnous dans le Masai Mara, au Kenya, est vue à travers le regard de deux guides masaïs qui se confient sur cet écosystème si important et si fragile.

En 1974, à Kinshasa, capitale du Zaïre, a lieu une rencontre historique entre les deux poids lourds les plus reputés des Etats-Unis, Mohammed Ali, alias Cassius Clay, et George Foreman. A trente-deux ans, Ali va tenter de reconquérir le titre de champion du monde face à Foreman, vingt-cinq ans, auréolé de ses victoires sur Frazier et Norton. Le 30 octobre, le stade de Kinshasa ouvre ses grilles à 4 heures du matin.

Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l’humanité, sont aujourd’hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation. En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fût introduite dans le lac Victoria à titre d’expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. De cette catastrophe écologique est née une industrie fructueuse, puisque la chair blanche de l’énorme poisson est exportée avec succès dans tout l’hémisphère nord. Pêcheurs, politiciens, pilotes russes, prostituées, industriels et commissaires européens y sont les acteurs d’un drame qui dépasse les frontières du pays africain. Dans le ciel, en effet, d’immenses avions-cargos de l’ex union soviétique forment un ballet incessant au dessus du lac, ouvrant ainsi la porte à un tout autre commerce vers le sud: celui des armes.

Au cours d'une projection du film « La Chasse au lion à l'arc », les Gaw décident de retrouver le lion, dit « l'Américain », qui s'était échappé lors du tournage de 1965.

Après trente ans d'absence, le cinéaste Mohammed Soudani retourne en Algérie en compagnie du photographe Michael von Graffenried qui, dans son travail, s'est intéressé aux blessures ouvertes de l'Algérie causées par la politique, la corruption et le terrorisme durant la décennie noire. Ensemble, ils ont recherché des personnes pour savoir ce qu'il était advenu d'elles, ce qu'elles pensaient de leur passé et pour les faire réagir à des photos de Michael von Graffenried. Le film aborde par ce biais le sort de l'être humain derrière la photographie, mais aussi des exigences et des limites de la prise de vue, de l'usage et de l'abus d'images.

Qui était Frantz Fanon, l’auteur des Damnés de la terre et de Peau noire, masques blancs, ce penseur et psychiatre panafricain engagé dans les luttes anti-colonialistes ? Né Martiniquais, Fanon n’a pas encore 20 ans lorsque, les armes à la main, il débarque sur les plages de Provence en août 1944 avec des milliers de soldats de la « France libre » pour la plupart venus d’Afrique, pour libérer le pays de l’occupation nazie. Il deviendra psychiatre et s’engagera dix ans plus tard aux côtés des algériens, dans leur combat pour l’Indépendance. Décédé à l’âge de 36 ans, il laisse une œuvre majeure sur les rapports de domination entre colonisés et colonisateurs, sur les ressorts du racisme et l’émergence d’une pensée d’un Tiers-monde en quête de liberté. 60 ans après sa disparition, nous partons sur les traces de Frantz Fanon, aux côtés de ceux qui l’ont côtoyé, pour redécouvrir cet homme d’exception.

Homme de réseau qui régna sur tout le continent africain sous De Gaulle, Pompidou et Chirac, Jacques Foccart reste une figure mystérieuse.