L'histoire dans les années soixante de Xiao Si'r, jeune adolescent, fils d'un réfugié politique chinois qui vit à Taïwan. Comme tous les jeunes gens de sa condition il fréquente les gangs qui se mènent une guerre sans merci.

Le quotidien d'un groupe d'adolescents homosexuels à Los Angeles, entre ennui, rage, expérimentations sexuelles et peur du sida.

Dans Le Livre d’Image, Jean-Luc Godard recycle des images déjà existantes (films, documentaires, peintures, archives télévisuelles, etc.), cite des extraits de livres, utilise des fragments de musique. Le moteur, c’est la rime poétique, l’association ou l’opposition d’idées, l’étincelle esthétique à travers le montage, clé de voûte. L’auteur exécute un travail de sculpteur. La main, pour cela, est essentielle. Il en fait l’éloge au début. « Il y a les cinq doigts. Les cinq sens. Les cinq parties du monde (…). La vraie condition de l’homme, c’est de penser avec ses mains. » Jean-Luc Godard compose une éblouissante syncope de séquences, dont le déferlement évoque la violence des flux de nos écrans contemporains, portée à un niveau d'incandescence rarement atteint. Couronné à Cannes, le dernier Godard est un film choc, à la beauté crépusculaire.

Le destin d’une adolescente qui a la faculté de vous inviter dans ses rêves et dans ses cauchemars. Vivant recluse, son seul rapport au monde extérieur est virtuel, et elle navigue ainsi entre fiction et réalité, guidée par une youtubeuse inquiétante et mystérieuse, baptisée Patricia Coma.

"Poussières de Juillet", réalisé en 1967 par Hachemi El-Chérif.est tiré d'un poème de Kateb Yacine. "On avait fait un film sur le retour des cendres de l’Émir Abdelkader, en Algérie. C'était l'occasion de faire un film sur les ancêtres avec M'hamed Issiakhem. Il a dessiné des plaques de verres sur la base de mes textes. Ensuite on a fait collaborer des acteurs. C'était un film qui nous a coûté en tout 300 dinars, preuve qu'on pouvait faire du travail pour la télévision sans trop d'argent. Nous avons gagné deux premiers prix internationaux au festival de Belgrade. On a laissé l'original du film aux Égyptiens à Alexandrie et ils l'ont perdu. On a gardé une copie mais avec le temps je me demande ce qu'elle est devenue, parce qu'il n'y a pas même eu une projection, on dit qu'elle ça existe encore, mais je ne sais pas dans quel état. " Kateb Yacine, le 28 juillet 1986, entretien avec Arlette Casas.