Gena, artiste queer incomparable, bouscule les codes grâce à des tenues vestimentaires venues d’un autre monde, le sien. Cet artiste se promène dans les rues de Moscou et fait face à ses pantins autoritaires. Ses performances radicales ne laissent personne indifférent. Dans un pays où la démocratie est en danger, où le rejet de l’autre devient la normalité, où la peur nourrit les discours haineux, Gena n’abandonne jamais la lutte et continue de clamer, à sa façon, le droit à la différence.

Plongée dans l’univers déjanté du queercore, un mouvement punk qui dans les années 1980 et 1990 a renversé les codes de genre. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne... Dans les années 1980 et 1990, un mouvement underground venu d’Amérique du Nord plonge dans tous les excès : le queercore. Avec ses fanzines, ses spectacles punk déglingués et ses pornos expérimentaux, ce mouvement plein d’humour et d’irrévérence centré sur l’identité queer a dessiné une troisième voie entre un mouvement LGBT plutôt sage et une scène punk largement masculine, hétéro, voire aux tendances homophobes. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne. Le premier est aujourd’hui un artiste reconnu, à qui le MoMA a consacré une rétrospective en 2015.

Portrait d'un quartier de Mexico où l'on imprime des pages et des pages, petit à petit des mots apparaissent. Máquinas de Palabras est une performance créée en mars 2023 à Mexico est issue d’une collaboration entre Labo K (Laboratoire de cinéma argentique à Rennes) et le LEC (Laboratorio de Cine Experimental) à Mexico. Portait d’un quartier de Mexico où l’on imprime des pages et des pages. Et petit à petit des mots apparaissent … «Des utilisations délibérées d’images trouvées aux films utilisant sans concession la matière première, la caméra et les plantes prendront nos yeux... Les pupilles seront certainement éclairées par le projecteur... Comment les images en mouvement peuvent-elles rester dans nos têtes ?»

Gare du Nord. Tout va très vite. Sauf ce train qui est déjà en train de disparaître...

Au cœur de la ville de Saint-Malo, il y a une zone gigantesque, qui couvre 1/3 de la ville, interdite au public. C’est une partie du port de commerce qui est principalement accessible à partir d’une passerelle à l’architecture hors-norme qui en limite l’accès. Un lieu inaccessible qui sera le premier à disparaître sous les flots dans quelques années. Seuls des sons étranges nous parviennent de loin : vrombissements, bruits de chantier, hurlements de sirènes… Ce monde parallèle s’agite de jour comme de nuit. Mais c’est au plus profond de la nuit que les sons et les lumières inconnues suscitent le plus de fantasmes.