Le film accompagne des musiciennes et musiciens passionnés par de nouvelles sonorités inouïes. Ils construisent de nouveaux instruments, travaillent avec les bruits du quotidien et souvent, ce qui s’entendait d’abord comme un bruit se transforme en son. Un téméraire voyage de découvertes dans le royaume des bruits et des sons, des rythmes et du silence. En compagnie de gens qui leur prêtent une oreille précise et sans réserve.

Génériques, magazines, logos, pochettes de disques… Nous avons tous eu sous les yeux le fruit du travail d’Étienne Robial, sans nécessairement le savoir. Créateur de génériques, éditeur de magazines, concepteur de logos, graphiste, Étienne Robial est à la fois un « caractère » au sens premier du terme : un homme de caractère et aussi « une signature ». Le film retrace son parcours éclectique et explore son activité foisonnante de directeur artistique, typographe, professeur et in-fine de passeur d’images et de textes.

Danseuse de flamenco, Antonia Singla a connu une carrière fulgurante. Rendue sourde par une méningite, elle aura dansé toute sa carrière sans entendre la musique. Fascinée par cette héroïne tragique qui exorcisait sa douleur à chacun de ses coups de talon, la réalisatrice espagnole Paloma Zapata lui rend hommage à travers ce portrait nourri d'archives stupéfiantes.

Corno, de Guy Édoin, raconte la genèse d'une artiste à travers le parcours de Joanne Corno, native de Chicoutimi. Cette femme infatigable de 60 ans, solitaire et passionnée, a tout sacrifié pour sa carrière. Contestée par l'intelligentsia de l'art au Québec, elle s'est exilée à New York et s'y est bâti une carrière internationale. Aujourd'hui, elle porte un regard lucide sur son œuvre et décrit les ressorts qui lui ont permis de survivre dans le milieu de l'art contemporain. Pour la première fois, elle explique sa démarche et nous permet d'entrer dans l'intimité de son atelier dans le cadre de la préparation d'une exposition à Soho. Le film de Guy Édoin est une œuvre qui va bien au-delà d'un exposé sur le parcours de Corno ; c'est une réflexion à propos de la création, de l'ambition, de la solitude et sur le prix la réussite.

Ce documentaire s'intéresse à Ivan IV, tsar caractériel du XVIe siècle dont l'ambition et la cruauté dépassaient les frontières, la puissance et la culture de la Russie.

A Strasbourg, un cabinet d’avocates s’est spécialisé en droit des étrangers. Christine Mengus et Nohra Boukara s’y battent chaque jour pour aider leurs clients. Grâce à leur ténacité, leur humour et leur professionnalisme, elles tentent de trouver des solutions humaines face à la Justice et parfois l’injustice de certaines situations. Elles sont pour beaucoup, les avocates de la dernière chance...

On sait d'elle, peut-être, que son père est d'origine algérienne et que sa mère venait d'Allemagne ; qu'à l'âge tendre de 17 ans, elle entrait par la grande porte à la Comédie-Française pour être révélée un an plus tard dans une mise en scène de L'école des femmes de Jean-Paul Roussillon ; que de «L'histoire d'Adèle H.» (1975) à «La journée de la jupe» (2008) en passant par «Possession» (1981), «La reine Margot» (1994) et «Camille Claudel» (1998), elle a marqué ses rôles au cinéma d'une intensité inégalée, récompensée à de multiples reprises. Mais sait-on qu'à 14 ans, elle s'était maladroitement teinte en blonde pour décrocher son premier rôle dans «Le petit bougnat» ?