Walt Kowalski est un ancien de la guerre de Corée, un homme inflexible, amer et pétri de préjugés surannés. Après des années de travail à la chaîne, il vit replié sur lui-même, occupant ses journées à bricoler, traînasser et siroter des bières. Avant de mourir, sa femme exprima le vœu qu'il aille à confesse, mais Walt n'a rien à avouer, ni personne à qui parler. Hormis sa chienne Daisy, il ne fait confiance qu'à son M-1, toujours propre, toujours prêt à l'usage… Ses anciens voisins ont déménagé ou sont morts depuis longtemps. Son quartier est aujourd'hui peuplé d'immigrants asiatiques qu'il méprise, et Walt ressasse ses haines, innombrables - à l'encontre de ses voisins, des ados Hmong, latinos et afro-américains « qui croient faire la loi », de ses propres enfants, devenus pour lui des étrangers. Walt tue le temps comme il peut, en attendant le grand départ, jusqu'au jour où un ado Hmong du quartier tente de lui voler sa précieuse Ford Gran Torino…

Lena et son fils de 9 ans, affectueusement appelé Potato, tentent d’échapper à la dure réalité de leur Vladivostok natal après la chute de l’Union soviétique, en regardant des films américains. Emportée par le fantasme d’une vie meilleure, Lena décide de se marier par correspondance avec un Américain afin qu’elle et Potato puissent s’installer aux États-Unis. Arrivés à Seattle, Potato et Lena réalisent que l’Amérique regorge de surprises.

Hanna, une dame de 66 ans est impliquée dans un accident de voiture ou meurt Luan un jeune immigrant clandestine. Pendant ce temps au Kosovo vit Ismet 71 ans qui est sans nouvelles de son fils, Luan.

C'est au petit matin que Daïga débarque à Paris au volant de sa vieille voiture avec pour tout bagage un peu d'argent, deux numéros de téléphone et beaucoup de cigarettes. Elle a fait d'une traite la route de Vilnius à Paris, elle est comédienne et un metteur en scène de passage à Vilnius lui a promis de l'aider.

Quand une jeune naufragée syrienne arrive seule sur une île de Sicile, un médecin tente de l'aider à reconstituer son passé et à retrouver sa mère.

Train d'Enfer est un film français tiré d’une histoire vraie. Un soir de bal dans une petite ville, une bagarre éclate dans un climat teinté de racisme. Trois des meneurs se retrouvent au poste de police. Le lendemain, le 14 novembre 1983, dans le train Bordeaux-Vintimille, les trois hommes candidats à l'engagement à la Légion étrangère, rouent de coups Habib Grimzi, un algérien de 26 ans avant de le défenestrer. Une jeune femme, témoin du meurtre, alerte la police. L’enquête commence dans un climat de tension extrême. En ville, les provocations et les agressions se multiplient…

Ivan, jeune vagabond Russe, vit dans une extrême précarité à Paris. Sans argent, isolé, rejeté par sa communauté, il quitte la ville pour se réfugier dans le bois de Vincennes. Ivan croise de jeunes hommes équivoques et des femmes sur lesquelles il n'a aucune emprise. C'est sa rencontre avec Pierre, un père de famille, qui va sceller son destin et avec lequel il va commettre l'irréparable.

Bachir, vingt-cinq ans, cherche à partir, pourquoi pas vers la France. Il attend tous les matins le passage du facteur. La réponse du visa tarde à venir. Bachir s'ennuie, tourne en rond. Une rumeur vient alors combler ce vide : l'éventualité du changement du week-end. Le samedi dimanche devrait se substituer au jeudi vendredi.