Gagner le second sommet du monde culminant à 8611 mètres d'altitude à la frontière sino-pakistanaise, le K2, par son arête sud-ouest, la plus difficile, c'est l'objectif que Bernard Mellet s'est fixé, au terme de deux années de préparation minutieuse. C'était la dernière expédition nationale française. 3 millions de budget, 1 400 porteurs, 25 tonnes de matériel dont 850 kg d'oxygène... Le tout financé par les restes du trésor de l'Annapurna et les ventes du livre du Maurice Herzog. Pour vaincre les 8760 mètres de cette voie royale mais encore vierge, il a sélectionné quatorze hommes parmi l'élite du moment. Au cours de l'expédition, Jean-Marc Boivin décollera en deltaplane du camp IV du K2, à 7600 mètres d’altitude. Un exploit qui sera finalement le seul de cette expédition achevée dans le mauvais temps, à 8 500 mètres et qui posera les bases de l’alpinisme de haut niveau des années quatre-vingt et quatre-ving-dix : la polyvalence...

En 1995, alors qu'il préparait son film , James Cameron effectua une plongée sur l'épave du plus luxueux paquebot du monde, engloutie par plus de 4 000 mètres de profondeur. La vision de cet immense vaisseau le bouleversa. Le naufrage n'était plus pour lui un mythe, mais une réalité tangible, effrayante, fascinante. Pendant quelques précieuses minutes, à bord d'un batiscaphe expérimental, il put longer les ponts et la coque du géant des mers qui sombra lors de son voyage inaugural dans la nuit du 14 avril 1912, au sud de Terre-Neuve. Plus de 1 500 personnes disparurent dans la catastrophe. En remontant à la surface, James Cameron n'était plus tout à fait le même.

La Croisière jaune est un film documentaire français réalisé initialement par André Sauvage et repris par Léon Poirier à la suite de l'intervention d'André Citroën. Le film a été présenté à Paris en 1934. André Sauvage est engagé par la société Pathé-Natan pour suivre la croisière jaune à travers l'Asie. En 1931 et 1932, quarante-deux hommes, dont Pierre Teilhard de Chardin, des savants et médecins parcourent trente mille kilomètres sur la route de la soie à travers le Moyen et l'Extrême-Orient, en propulseurs à chenilles. Ensemble, malgré les intempéries, les difficultés du terrain, les défaillances mécaniques et les conflits politiques, ils atteignaient Pékin le 12 février 1932. André Citroën qui a demandé à voir le film, mécontent du résultat, le rachète à Bernard Natan et en confie le montage à Léon Poirier, qui avait filmé La Croisière Noire en Afrique en 1926. Ce film marquera la cassure de la carrière cinématographique d'André Sauvage.

Lorsque deux anciens guide de montagne se retrouvent plongés dans une tempête de neige dans la nature sauvage de la Laponie, impossible de s'orienter : comment atteindre leur destination quand on ne peut pas distinguer la terre du ciel ?

Douze jeunes alpinistes talentueux, cinq géologues de l'Université de Lausanne et quatre guides de haute montagne prennent un risque sans précédent en Patagonie. Les jeunes, entraînés par les grands grimpeurs Ralf Weber, Ueli Steck, Denis Burdet et David Fasel, récupèrent des échantillons de roche des murs de granit des tours Paine, qui atteignent jusqu'à 1000 mètres de haut, pour le compte de la science. Les défis sont énormes : escalade d'un grand mur au plus haut niveau de difficulté, temps maussade, vent implacable qui tire sur l'équipement et les nerfs - et une urgence qui pousse également le groupe à ses limites émotionnelles. "Flying High" documente non seulement une entreprise extraordinaire, mais montre également de près ce qui se passe lorsque quelque chose qui peut se produire après chaque mètre d'altitude gravi se produit : la chute.

Le film relate l’ouverture d’un big wall (700 m) en Himalaya dans la face encore vierge du ‘Shoshala’ (Nord de l’Inde, Baspa Valley) en compagnie des suisses Elie Chevieux et Giovanni Quirici en 2010, le tout à plus de 4700 mètres d’altitude ! Cet opus est aussi un bel hommage à Giovanni, décédé cet été dans la face Nord de l’Eiger.