Une ancienne usine de pâtes Catelli, située au confluent de la Petite-Patrie, du Mile-End et de la Petite-Italie, est devenue au fil du temps le refuge de nombreux artistes de renom, un lieu de création important pour la peinture contemporaine montréalaise. Les rencontres fortuites, la proximité et les échanges enrichissent leur œuvre respective. Mais la spéculation immobilière a causé l’évincement des artistes de leur atelier, précarisant leur pratique. Lutter pour créer, créer pour lutter: ce documentaire nous ouvre la porte de ces lieux inspirants, qui bientôt ne le seront plus. Un voyage dans l’esprit de la création — malgré tout.
Le Baiser de Gustav Klimt est l’un des tableaux les plus connus et les plus reproduits au monde. C’est sûrement l’affiche qu’on retrouvera le plus souvent sur le mur d’étudiants de Pékin à Boston. Peinte à Vienne vers 1908, l’image évocatrice d’un couple d’inconnus enlacés a captivé les spectateurs depuis sa création par son mystère, sa sensualité et l’éclat des matières. Mais que se cache-t-il derrière le charme de cette œuvre et qui était l’artiste qui l’a créée ? Nous explorerons en détail l’or, les arts décoratifs, le symbolisme et l’érotisme latent de ce tableau avec une étude minutieuse qui nous emmènera dans le Vienne du tournant du XXe siècle, lorsque l’ancien monde luttait contre l’émergence d’une nouvelle ère. La réalisatrice de Frida Kahlo et Mary Cassatt – Peindre la femme moderne nous propose ce nouveau film puissant, captivant et passionné.
La vie et l'œuvre de l'artiste new-yorkais Jean-Michel Basquiat ont été marquées par une longue quête d'identité, par ses origines familiales haïtiennes et portoricaines et par un voyage fondateur en Afrique. Dresser le portrait de ce peintre majeur du XXe siècle, mort en 1988 à seulement 27 ans, c'est aussi évoquer la place des artistes noirs américains dans l'Amérique conservatrice et raciste des années Reagan.
Portrait de l'artiste visionnaire néerlandais M. C. Escher (1898-1972), d'après ses propres mots, tirés de son journal, de sa correspondance et des textes de ses conférences.
L'artiste peintre Bob Ross a fait le bonheur de millions de téléspectateurs dans le monde. Mais la bataille pour son empire a jeté une ombre sur ses "joyeux arbres".
S'il a renié son prénom fleurant bon la bourgeoisie provinciale du XIXe siècle pour succomber à l'anglomanie de son époque, James Tissot, né Jacques-Joseph Tissot en 1836, a conservé de son enfance nantaise une inclination pour la religion, les ambiances portuaires et les tissus - son père est marchand de soie, sa mère, modiste. Formé aux Beaux-Arts de Paris et maître des étoffes - des costumes médiévaux aux kimonos japonais -, il devient le peintre fétiche de l'élite du Second Empire suite à son Portrait de Mlle L. L. (1864), à la silhouette furieusement à la mode