Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, sur la terre de ses ancêtres, rescapés du génocide arménien. À partir d'un tableau, de ses rencontres et de témoignages familiaux, il explore la situation méconnue des Justes, ces anonymes qui ont sauvé des vies en 1915.

Jett Rink et Bick Benedict convoitent la même femme, Leslie Lynnton, la fille d'une riche famille dans le pétrole de Virginie. Leslie épouse Bick qui devient le patron de Jett. Celui-ci décide alors de travailler pour son compte.

Cahit, quadragénaire aux tendances suicidaires, tente d'oublier son mal de vivre à grand renfort de drogue et d'alcool. La jeune et belle Sibel est en rupture de ban. Elle aime trop la vie pour faire une musulmane accomplie, ce que désirent tant ses parents. Afin de fuir son entourage, elle feint de se suicider. Mais à la place de la liberté, elle trouve l'infamie. Seul le mariage pouvant la sauver, Sibel demande à Cahit, qu'elle connaît à peine, de l'épouser. Il accepte à contrecoeur, ne sachant s'il le fait pour la sauver ou pour donner enfin quelque relief à son existence. Peu à peu, leur vie commune si artificielle va céder la place aux sentiments...

Deuxième partie du drame historique révolutionnaire, qui reprend les événements survenus depuis le 10 août 1792 jusqu'à la fin du règne de la terreur avec l'exécution de Robespierre.

Dans un pauvre petit village, proche de la mer Egée, les habitants, des gens simples et laborieux, vivent au rythme de l'air et de l'eau, des soins aux chèvres, de la nuit, des jours et des saisons. Entre culpabilité et colère, trois enfants vont grandir, et leurs personnalités vont se former : Omer, le fils de l'imam, qui souhaite désespérément la mort de son père ; Yakub, qui est amoureux de son institutrice ; et Yildiz, partagée entre l'école et les travaux que sa mère lui fait faire...

Malgré les réticences de son fils Nejat, Ali, veuf, décide de vivre avec Yeter, une prostituée d'origine turque comme lui. Mais Nejat, jeune prof d'allemand, se prend d'affection pour Yeter lorsqu'il comprend qu'elle envoie son argent à sa fille en Turquie, pour lui payer des études. La mort accidentelle de Yeter éloigne durablement le père de son fils. Nejat se rend à Istanbul dans l'espoir de retrouver la trace d'Ayten, la fille de Yeter. À Hambourg, Ayten sympathise avec Lotte, une étudiante allemande aussitôt séduite par le charme et l'engagement politique de la jeune Turque. Lotte propose même à Ayten de l'héberger chez elle, malgré les réticences de sa mère, Susanne. Arrêtée et placée en détention, Ayten est finalement reconduite à la frontière puis incarcérée en Turquie. Sur un coup de tête, Lotte décide de tout abandonner et de se rendre en Turquie.

Yusuf, tout juste sorti de la geôle dans laquelle il vient de passer dix ans suite à son combat pour la démocratie en Turquie. Gravement malade, il retourne dans son petit village natal sur les hauteurs de la mer Noire. Là, il ne retrouve que sa vieille mère souffrante, car son père est mort durant son incarcération. Sa sœur, elle, s’est mariée avec un citadin. La représentation de l’hostilité du milieu dans lequel erre Yusuf nous fait vite comprendre que son retour dans le nord de la Turquie ne s’avère être qu’une autre forme d’emprisonnement.

En 1945, dans les décombres de Berlin. Susanne Wallner, une jeune photographe rescapée des camps, revient dans son appartement, qu'elle trouve occupé par Hans Mertens, un ancien soldat dépressif et alcoolique. Contre son gré, Susanne doit s'installer avec lui. Peu à peu, elle se découvre une profonde sympathie pour Mertens, qu'elle aide à se reconstruire. Un jour réapparaît l'officier qui commandait Mertens, un certain Ferdinand Brückner, qui a fait assassiner des civils sur le front russe en 1942 avant de se faire oublier à la faveur des troubles de l'après-guerre. Il gère désormais avec succès une petite entreprise de recyclage de vieux casques. Mertens, hanté par le souvenir des atrocités commises par Brückner, décide qu'il est temps que cet homme expie tous ses péchés. Il échafaude alors un plan visant à l'assassiner...

Istanbul mondialisée : immeubles encore en chantier et grues interminables, voici le nouvel horizon d’une ville dont la personnalité disparaît sous le béton. Ibrahim, 53 ans, apprend qu’il va mourir d’un cancer. Il est ouvrier sur un de ces chantiers, un immeuble de luxe qu’il n’aura jamais les moyens d’habiter. Son jeune neveu, Yusuf, y travaille aussi. Flatté par Resul, son supérieur à peine plus âgé que lui, Yusuf nourrit des rêves ambitieux, voire cupides.

Riches et respectés, les Avakian, des Arméniens, vivent en Anatolie, où ils entretiennent des relations cordiales avec leurs voisins turcs. Pour fêter les retrouvailles d’Assadour et Aram, deux fils de la famille qui ont réussi, l’un en exploitant les terres familiales, l’autre à Venise, on fait rénover le mas des Alouettes, où se tiendra une grande réception. Pendant les préparatifs, Nunik, leur jeune sœur, s’éprend de Ferzan, un soldat turc. Une idylle impossible malgré la paix relative qui règne entre les deux communautés. Mais la Première Guerre mondiale éclate, enchaînement implacable qui déclenchera le génocide des Arméniens.

Constantinople, 1910. Trop de chiens errants dans les rues de la ville. Le gouvernement décide d’en déporter 30 000 sur une île déserte.