Le 3 septembre 1939, à la suite de l’invasion de la Pologne par la Wehrmacht, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne nazie. Les mobilisés tricolores rejoignent leurs unités, tandis que les premières troupes britanniques débarquent dans l’Hexagone pour protéger la frontière avec la Belgique. Entre évacuations, distributions de masques à gaz et constructions d’abris, les mesures de protection des populations contre les bombardements (ou « défense passive ») se mettent rapidement en place. Convaincus que le temps jouera en leur faveur, les Alliés se retranchent derrière la ligne Maginot et tentent d’asphyxier le Reich par un blocus maritime.

À la fin des années 80, dans la Roumanie de Ceausescu, un contrebandier de VHS au marché noir et une courageuse traductrice ont apporté la magie des films occidentaux au peuple roumain et ont semé les graines d'une révolution.

Londres, 2021. Des milliers de supporters sans billet viennent à Wembley voir le foot faire son grand retour en Angleterre. Et ils sont prêts à tout pour pénétrer dans le stade.

Sous le soleil des Canaries, entre fêlures et espoirs de nouveaux départs, des exilés en quête de bonheur, sur fond de tourisme de masse et de couleurs saturées. À travers un regard à la Tati, un instantané de paradis artificiel mondialisé.

En respectant les codes visuels du support, rembobinage compris, ce documentaire conte avec brio la révolution artistique, sociale et économique fomentée par la petite boîte noire, qui ira jusqu’à faire souffler un vent de liberté (et de capitalisme) sur le bloc communiste. Nourri d’interviews de compulsifs et sympathiques pionniers de la vidéo, ce film plonge aussi dans la délirante culture visuelle générée par ce média, exemples improbables à l’appui (jeu télévisé canin, manuel de séduction, cours d’aérobic avec bébé au bras…).