Troisième film de la série produite par Mutual, Charlot musicien (ou Charlot vagabond ou Charlot violoniste) marque une étape importante dans l'œuvre de Charles Chaplin puisque apparaissent, pour la première fois, des éléments mélodramatiques dans l'un de ses films.Ce film est à ne pas confondre avec Le Vagabond (The Tramp), précédent film de Charles Chaplin datant de 1915, dont il reprend des éléments du scénario.

Charlot, employé chez un usurier, ne cesse de se chamailler avec l'autre employé. Amoureux de la fille du patron, il manque de se faire renvoyer tant il est maladroit et pas fait du tout pour la vente. Il fait échouer une tentative de vol dans la boutique. En récompense, il peut filer le parfait amour avec la fille de l'usurier.

Dans un monde coloré, tout va pour le mieux : un gros lapin se réveille et sort de sa tanière. Il respire à pleins poumons les essences du printemps et admire les papillons. Seulement, c'est sans compter la méchanceté de trois rongeurs (Frank, Rinky et Gamera) qui tuent plusieurs de ces papillons sous les yeux abasourdis du lapin. Celui-ci décide alors de se venger. Après une longue préparation de divers pièges, les trois mammifères vont respectivement se faire faucher par un tronc en balancement, se faire catapulter et finir en cerf-volant.

Bambi broute l'herbe, ignorant la prochaine rencontre avec Godzilla. Qui gagnera quand ils se rencontreront enfin ?

Un film en forme de feu d'artifices, avec la célèbre séquence où Charlot danse avec mademoiselle Porte-Monnaie, filmée avec un travelling réalisé au ras du sol.

Big Bad Wolf et son neveu utilisent un club pour lapins, Club del Conejo, pour tenter d'attraper Bugs.