Fille de parents sourds, Ruby est la seule personne entendante de la maison. Quand elle se découvre une passion pour le chant, elle doit choisir entre ses rêves et sa famille.
Comme partout dans le monde, le rap a été un instrument de rébellion et d'émancipation pour la jeunesse coréenne. Subversif et revendicateur dès ses débuts, le mouvement s’est révélé comme un véhicule d’affirmation pour une génération en conflit avec une société trop étouffante. Inspirés par la rage de leurs modèles américains, les rappeurs des origines ont transposé ce son de révolte à leur propre condition. Adoubé pour sa nouveauté, remarqué pour sa radicalité, le rap coréen a suivi le sillon de la K-pop obtenant au passage une renommée mondiale. Aujourd’hui, la culture K-Hip-Hop a tous les attraits du phénomène de mode. Il s’affiche dans la rue, dans la sape, et dans des télé-crochets incontournables qui définissent la tendance, au risque de parfois l’édulcorer.
Cheikh Imam Mohammad Ahmad Eissa, né en 1918, est célèbre dans tout le monde arabe pour ses chansons folkloriques critiques envers les classes dirigeantes. Considéré comme la voix des opprimés, il est banni de la télévision et de la radio d’État et a été emprisonné à de nombreuses reprises, notamment en 1974 à l’occasion de la visite du président Nixon. Avec des scènes de la vie de rue égyptienne et ses critiques musicales souvent caustiques à l’égard des classes supérieures de son Égypte natale, le message du cheikh est le suivant : « Si une belle chose est supprimée aujourd’hui, elle ressuscitera demain ».