Au début de l’hiver, une cinéaste se retire pour six mois dans une cabane d’ermite en pleine forêt, coupée du monde et de ses moyens de communication. Grâce aux paroles de quatre femmes qu’elle a filmées précédemment, et qui ont toutes consacré leurs vies à différentes formes de spiritualité, elle s’engage dans une mystérieuse aventure intérieure, aux confins de la solitude et de la nature.

Sur une musique de Philip Glass se succèdent des images de nature, de vies sociales, d'individus, de paysages somptueux arrachés à la paix de la Création par des bulldozers, des brouillards de pollution... Ce film nous emmène dans des lieux situés aux quatre coins des États-Unis et nous montre le lourd tribut que la technologie moderne fait payer aux humains et à la planète. Ce poème visuel ne contient ni dialogue ni narration vocale : son ton est donné par la juxtaposition d'images et la musique exceptionnelle de Philip Glass.

L'État du Sarawak, sur l'île de Bornéo, subit une grave déforestation: alors que la forêt équatoriale recouvrait à 80 pourcent son territoire, berceau du peuple nomade autochtone des Penan, elle est remplacée par des plantations de palmiers à huile, ou engloutie par des barrages hydrauliques. Un désastre écologique et humain qui profite notamment à celui qui a dirigé pendant trente-trois ans le Sarawak, Abdul Taib Mahmud.

La survie dans les zones désertiques exige un haut degré d'adaptation des animaux et des plantes. Pendant la journée, la chaleur est insupportable tandis que la nuit frigorifie tout. Après plusieurs semaines de sécheresse suivies de pluies tropicales, les masses d'eau du désert offrent quelques heures de répit à la vie. Le film montre les créatures de la région désertique au début de la saison des pluies, avec une mise en scène efficace des évènements. Tout d'abord, le narrateur explique les origines et les caractéristiques de la surface du désert. Puis, peu à peu, avec le réveil de la flore et de faune, une vie nouvelle profite cette l'apparition de la pluie.

L'ex vice-président Al Gore se consacre à ce qu'il considère comme le but de sa vie après l'échec de l'élection présidentielle américaine de 2000. Il s'implique lui-même dans la lutte contre le réchauffement climatique. Dans la continuité d'une présentation exposée à travers le monde dans sa tournée surnommée « the slide show », Gore met en lumière la quasi-unanimité des scientifiques s'accordant sur le réchauffement global de la Terre, débat sur la politique et l'économie du réchauffement global, et décrit les conséquences graves que le changement du climat produira si la quantité de production humaine de gaz à effet de serre n'est pas significativement réduite dans un futur très proche.