En France, en 1952, dans un petit village de Provence près d'Aubagne, les Bastides Blanches, les gendarmes recherchent Manon (Jacqueline Pagnol), une jeune sauvageonne de la région qui vit dans ces collines. Les locaux, qui ne s'occupent pas des affaires des autres, la considèrent comme une sorcière. Excepté Bernard (Raymond Pellegrin), l'instituteur du village, Elle, veut se venger d'Ugolin (Rellys) qui est à l'origine de la mort de son père (Alfred Goulin) et de son frère, et qui a causé leur ruine. Avant que son père a hérité de la ferme qui lui venait de sa mère, Florette, Ugolin aurait bouché la source afin que le prix de la propriété soit déprécié en vue de la racheter. Accidentellement, Manon trouve l'amont de la source, dans une grotte des collines. Elle la bouche afin que le village n'ait plus d'eau, qu'ils comprennent eux aussi ce qu'elle et sa famille ont vécu. Le génie rural est appelé à la rescousse... Ce film dispose d'une suite : "Ugolin".

Après trente-sept ans de bons et loyaux services dans la Haute administration du ministère de la Santé, Jean-Jacques Daloiseau (Pierre Mondy) prend enfin sa retraite. Il projette de réaliser un rêve d'enfance, faire le tour du monde en bateau avec son ami Robert (Jean-Claude Brialy). Si ce dernier est libre comme l'air, Jean-Jacques en revanche, doit compter avec une famille composée que de femmes et de filles, certes attachante, mais exigeante, perturbante, accaparante, absorbante, et qui met à mal son projet maritime...

M. Pacarel doit sa fortune à la fabrication et commercialisation du sucre. Après le sucre, pourquoi pas l'opéra ? Rien ne semble arrêter Pacarel. Ce riche bourgeois, balourd, est pourvu d'une ravissante jeune fille, Julie. Celle-ci, pourvue de dons de musicienne, s'est mise en tête de refaire le "Faust" de Gounod. Ce qui fait naître une idée à son père. A l'issue d'un succulent repas, Pascarel annonce à ses invités qu'il envisage de faire jouer l'œuvre de Julie à l'Opéra. Ce n'est pas tout, pour forcer la main à qui de droit à l'Opéra, il va engager et faire venir à Paris, Dujeton, un célèbre ténor borderais que l'Opéra, justement, allait engager. Ainsi, il revendrait le chanteur à l'Opéra et profiterait de ce moyen de pression pour y faire produire l'opéra Faust, version de sa Julie. A l'appartement, un jeune homme se fait annoner. Il est Bordelais, mais il n'est pas le "Bordelais" attendu... Enregistrée le samedi 5 avril 1975 au "Théâtre Édouard VII", à Paris.

Vers 1940, dans une petite ville minière du Québec. La veille de Noël est le seul jour de l'année où les usines ferment leurs portes. Insouciante pour quelques heures, la population, rassemblée au magasin général, oublie sa pauvreté et se livre à la joie des Fêtes. Aux aguets, un garçon de quinze ans, attentif aux conversations et gestes de ses aînés, découvre à travers les êtres qui l'entourent l'univers des adultes, le monde des sensations et sa rudesse, celui de la souffrance et des petites folies auxquelles on se raccroche et qui prennent, pour un instant, l'air du bonheur...

Tophee et Cooper, deux frères éloignés l’un de l’autre doivent se rendre au chalet familial situé dans les montagnes afin d’évincer un squatteur qui s’y est installé. Mais les vieux ressentiments et les égos meurtris vont chambouler leur plan initial, si bien qu’ils se retrouvent en peu de temps avec un camion complètement détruit et un chalet entièrement réduit en brasier. Maintenant seuls dans la froidure des montagnes, ils devront apprendre à survivre dans des conditions hivernales difficiles, mais Tophee et Cooper devront surtout se comporter comme deux frères s’ils veulent un jour revenir à la civilisation.

Lors d'une réunion du conseil municipal, l'ingénieur du génie rural présente son analyse et ses hypothèses quant à la problématique orographique qui expliquerait l'arrêt de la fontaine dont l'eau provient d'une source des hauteurs avoisinantes. Pour l'instant, la seule chose qu'il puisse offrir, pour les habitants, animaux et cultures, est de faire livrer de l'eau au village, ce qui ne contente pas du tout les villageois. Le curé annonce pour le lendemain une cérémonie à l'église pour prier le Seigneur. Manon retourne dans les collines... En détournant la source du village des Bastides blanches, Manon se venge de la méchanceté des habitants à l'égard de son père. Manon a bouché la source qui alimente le village dont elle hait les habitants. Ceux-ci prennent peu à peu conscience du mal qu’ils lui ont fait et s’efforcent d’obtenir son pardon. [Suite de " Manon des sources".]

Mme Boulard, dite « Mémé Boul » (Madeleine Renaud) est propriétaire d'un hôtel de luxe rue de Rivoli à Paris. Elle a adopté Séverine (Annie Girardot) et les jumeaux Alain (Jean-Claude Dauphin) et Baba (Marie-Hélène Breillat) à la mort de leurs parents. De l'un de leurs nombreux voyages, Alain et Baba ramènent un écrivain anglais, Anthony Bellay-Vanguard (Murray Head). Le séduisant jeune homme a tôt fait de charmer toute la famille et de boulverser la monotonie de l'hôtel et de ses occupants... Adaptation du roman « La Mandarine » de Christine de Rivoyre, publié en 1957.

Colleen et Colleen ont 15 ans et demi et sont meilleures amies. Elles vont à l'école ensemble, font du yoga ensemble, jouent dans un groupe et travaillent au même endroit. Quand deux garçons plus âgés les invitent à une soirée elles sont bien décidées à y aller même si un esprit maléfique vient perturber leurs plans.