Voyage à la découverte de la cuisine et du mode de vie traditionnel tibétains sur fond de paysages grandioses : viande de yacht, de porc et ginseng au menu.

Pour montrer les effets pervers de la révolution verte, cette enquête ambitieuse, inspirée de l'essai de Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares (Les liens qui libèrent, 2018), voyage d'un bout à l'autre de la planète. Elle nous emmène de la France, où le secteur des panneaux solaires a ployé sous le dumping chinois, jusqu’au Chili ravagé par l'extraction du cuivre en passant par l'Allemagne, où s'entassent les pales d'éoliennes hors d'usage, la Chine, qui maîtrise déjà toute sa chaîne de valeur à la Bolivie, qui ne veut plus se contenter de la seule extraction des minerais. Car en misant sur ces trompeuses énergies vertes, les pays occidentaux ont troqué leur dépendance au pétrole contre une addiction aux métaux rares, un choix qui pourrait leur coûter cher sur le plan économique.

Il y a trente ans, les étudiants chinois se soulevaient pour exiger la démocratie et furent victimes d’une sanglante répression. Nourrie par les "Tiananmen Papers", une captivante plongée au coeur des événements du printemps 1989.

Le cinéaste chinois Jia Zhangke revient sur les lieux de tournage de ses films, en compagnie de ses acteurs, amis et proches collaborateurs. Jia se souvient des sources d'inspiration de ses films, comme Platform, Still Life et A Touch of Sin. Le film est la mémoire d'un cinéaste et d'un pays en convulsion, la Chine, qui se dévoile peu à peu.

Après avoir fondé une famille aux États-Unis, un cinéaste gay documente le processus d'acceptation par sa famille chinoise, traditionnelle et pleine d'amour.

Veuve depuis plusieurs années, Fang Xiuying, 68 ans, est née à Huzhou, dans la région du Fujian où elle travaillait comme ouvrière agricole. Elle a souffert les dernières années de sa vie de la maladie d’Alzheimer. Après avoir été hospitalisée en 2015, elle a été renvoyée chez elle pour y mourir, entourée de sa famille. Mais la mort est longue à venir…

Le Nan Shui Bei Diao – Sud Eau Nord Déplacer – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le sud et le nord de la Chine. Sur les traces de ce chantier national, le film dresse la cartographie mouvementée d’un territoire d’ingénieur où le ciment bat les plaines, les fleuves quittent leur lit, les déserts deviennent des forêts, où peu à peu des voix s’élèvent, réclamant justice et droit à la parole. Tandis que la matière se décompose et que les individus s’alarment, un paysage de science-fiction, contre-nature, se recompose.

Ainsi, les ponts, les routes et les chemins de fer construits par les entreprises chinoises ne cessent de se multiplier, dénaturant les vastes étendues préservées du plateau tibétain. Mais le plus gros enjeu concerne une ressource des plus précieuses : l’eau. Afin d’approvisionner les métropoles chinoises, les barrages, centrales et autres ouvrages hydrauliques se développent de manière exponentielle sur les fleuves du Tibet.

Des milliers de pèlerins se rendent à Lhassa pour accomplir des rituels bien particuliers, poussés par une ferveur religieuse à nulle autre pareille.