Tourné pendant les derniers jours de la présidentielle de 2017, et enrichi d'images d'archives, « Danse avec Le Pen » décrypte la banalisation du Front national au fil des générations, sur une B.O. décoiffante. Pour l’illustrer, le court-métrage suit trois militants frontistes dans les derniers jours de la campagne, aux profils méticuleusement choisis : Enzo, la cinquantaine, est un militant historique ; Guy Deballe, la quarantaine, ancien encarté PS d’origine centrafricaine, est adhérent depuis 2015 ; Jocelyne, fille d’ouvriers, est au FN depuis 2013.

Abel Gance et son équipe se lancent dans le cinéma parlant. Leurs prouesses techniques permettent des prises de vue impressionnantes. Des essais d'acteurs et des plans coupés au montage s'interposent aux scènes de tournage.