Au début de l’hiver, une cinéaste se retire pour six mois dans une cabane d’ermite en pleine forêt, coupée du monde et de ses moyens de communication. Grâce aux paroles de quatre femmes qu’elle a filmées précédemment, et qui ont toutes consacré leurs vies à différentes formes de spiritualité, elle s’engage dans une mystérieuse aventure intérieure, aux confins de la solitude et de la nature.

Le rock les a souvent copiées et reléguées dans l’oubli. Si les pionnières du riff restent méconnues, leurs descendantes ont bataillé pour s’imposer sur le devant de la scène. De Kristin Hersh à Suzi Quatro, de hautes figures du genre racontent les tours et détours de leur carrière.

En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabarri, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. A partir d’images filmées clandestinement, Sept hivers à Téhéran montre le combat de la famille pour tenter de sauver Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.

À travers l'amitié entre l'actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos, leurs luttes et leurs images subversives, un hommage vibrant au féminisme « enchanté » des années 1970, joyeuses et foutraques.

Face à la mort est un film mondo de 1978 entraînant le spectateur à travers des scènes plus ou moins explicites de morts et de violences.

À Soisy-sur-École (Essonne), Mostafa, depuis trente ans en France, vient de vendre son épicerie pour racheter le bar-tabac du village. Quelque temps avant, il avait recueilli Brahim, SDF après vingt ans de travail à Poissy et à Marseille. À l'épicerie, Brahim, toujours d’humeur joyeuse, était vite devenu la mascotte de la bourgade. À travers Mostafa et Brahim, décédé subitement, Laurent Chevallier dresse un constat amer de l’intégration. Brahim vivait seul au milieu des bois et avait sombré dans l’alcoolisme. Mostafa s'est acharné à lui faire remonter la pente. Loin de leur Maroc natal, leur amitié s'est forgée dans la petite épicerie. L’un y a trouvé la chaleur d’un foyer et un travail, l’autre, une énergie accrue et un complice pour un nouveau projet : reprendre le café longtemps fermé. Mais l'aventure est brutalement interrompue par la mort de Brahim.

Ce jour-là, Mario s'est logé une balle de calibre 22 dans la tête. En commettant ainsi l'un des 1200 suicides qui surviennent au Québec chaque année, il a plongé ses amis et ses proches dans un tourbillon de questionnements et de profonde tristesse, celui-là même qui assaille toute personne laissée brutalement dans le deuil par un départ volontaire et irrémédiable. Mario était le plus vieil ami du réalisateur de ce film. Dans ce documentaire, celui-ci décrit et décortique ce qui a précédé le geste ultime de Mario, de même qu'il démonte la mécanique du désarroi vécu par sa bande d'amis tissée serrée. Par extension, c'est le récit d'une expérience troublante que chacun de nous a malheureusement vécu ou vivra.