Paris, 1974. Un étudiant refuse de continuer ses études et choisit de "vivre au point mort". "Un Homme qui dort" est le journal strict et précis de cette contestation radicale et existentielle de la société, à la limite de la schizophrénie. C'est un projet de cinéma un peu fou : sans vedette, deux réalisateurs quasi inconnus, en noir et blanc, entièrement en voix-off, et un pari de mise en scène reposant sur la rigueur et l'esthétique. Le résultat est fascinant.

Carol est une coach vocal qui peine à s'imposer et trouver véritablement sa voie. Elle est poussée par son père, roi de la voix-off des bandes-annonces, à finalement poursuivre son rêve de devenir une star du doublage.

Julien et Marguerite de Ravalet, fils et fille du seigneur de Tourlaville, s’aiment d’un amour tendre depuis leur enfance. Mais en grandissant, leur tendresse se mue en passion dévorante. Leur aventure scandalise la société qui les pourchasse. Incapables de résister à leurs sentiments, ils doivent fuir…

Suivant les conseils avisés de son fœtus, une femme enceinte décide de s’adonner à l’auto-justice et se débarrasse de tous ceux qui se mettent en travers de son chemin.

Marion est de cette génération qui n'a connu comme horizon que la Crise, et qui connaît aujourd'hui la guerre. Une guerre économique, sociale, humanitaire... toute aussi sourde qu'elle est à présent totale. Pour exister et se représenter un après, elle a créé le personnage de Misungui, dont le corps est le lieu où se dispute l'intime avec le politique, de la virtualité de la toile au cœur de la métropole.

Le documentaire montre la pratique de fanfares du Népal, en Indonésie, au Surinam et au Ghana.