Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer. Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant de leurs différences.

Aussi mignon qu'une peluche mais redoutable chasseur, le chat met en danger la survie de nombreuses autres espèces animales. Les spécialistes estiment que nos gentils matous causeraient chaque année la mort de milliards d'oiseaux et de petits mammifères.

Ce docu-série d'intéresse à une disparition mystérieuse d'un village isolé de l'Outback dont chacun des 11 habitants pourrait être responsable.

Le changement climatique et le surpâturage ont apporté la pauvreté aux tribus nomades du Haut Plateau de l'Atlas au Maroc. La tribu Dehbi est l'une des plus anciennes et des dernières tribus restantes. Leur mode de vie ancestral a été considérablement mis à l'épreuve par une décennie de sécheresse et ne peut plus leur fournir un revenu vital. Désormais confrontés à la nécessité de s'installer, ils se sentent plus perdus qu'en errant avec leur bétail dans le désert sans fin. L'éducation devient un combat essentiel qui divise aussi la communauté. Laisser un enfant aller à l'école, c'est se priver d'une précieuse main-d'œuvre. Il peut sembler qu'il n'y ait pas beaucoup d'espoir pour les enfants de l'« École de l'espoir », mais les Dehbi sont déterminés à ne pas abandonner le combat.

Sur le fil des 4000 est un film documentaire de Gilles Chapaz, qui retrace la dernière cordée du duo d'alpinistes Patrick Berhault et Philippe Magnin. L'objectif de la cordée était d'effectuer l'ascension des 82 sommets de plus de 4000 mètres des Alpes, en effectuant les parcours de liaisons à pied, à ski ou à vélo. Le tout à la fin de l'hiver et au début du printemps. Ils sont partis le 1er mars 2004, de Saint Christophe en Oisans. Le film nous montre en image cette aventure alpine, d'où est exclu l'esprit de compétition, pour faire place au simple plaisir d'être en montagne. Ce film posthume a été monté après la disparition de Patrick Berhault, survenue au cours de l'expédition le 28 avril 2004.

Qu’est-ce qui oblige un homme à repousser toujours plus haut les limites de l’accessible ? Après trente ans de lutte acharnée avec les plus hauts sommets de la terre, Marc Batard a enfin trouvé les réponses à ces questions. Il aura fallu qu’il foule deux fois le sommet de l’Everest, dont une fois en pulvérisant le record de rapidité en 24 heures sans oxygène jusqu'au sommet, qu’il gravisse les faces les plus difficiles des Alpes pour entrevoir le chemin de la guérison intérieure. C’est à force de souffrances physiques qu’il a pu affronter le mal de l’âme. Qu’il a pu enfin parler de la violence de l’enfance, du choc traîné comme un boulet pendant des décennies. Sa thérapie des sommets accomplie, Marc Batard se raconte dans ce documentaire de Gilles Perret.