Le documentaire lève le voile sur le concept d'économie circulaire, un système économique basé sur l'idée que rien ne devrait être jeté et que tout devrait être réemployé. Un modèle qui pourrait bien sauver notre planète, mais qui suppose de rompre avec nos habitudes et notre frénésie consumériste.
Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l’humanité, sont aujourd’hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation. En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fût introduite dans le lac Victoria à titre d’expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. De cette catastrophe écologique est née une industrie fructueuse, puisque la chair blanche de l’énorme poisson est exportée avec succès dans tout l’hémisphère nord. Pêcheurs, politiciens, pilotes russes, prostituées, industriels et commissaires européens y sont les acteurs d’un drame qui dépasse les frontières du pays africain. Dans le ciel, en effet, d’immenses avions-cargos de l’ex union soviétique forment un ballet incessant au dessus du lac, ouvrant ainsi la porte à un tout autre commerce vers le sud: celui des armes.
Des ours polaires dans la toundra arctique de l'ours noir dans les Rocheuses du Nord, vous verrez certaines des images les plus spectaculaires jamais tiré de ces omnivores entreprenants. Pêcher le saumon avec un groupe de grizzlis affamés sur le fleuve McNeil, en Alaska. Ramper à l'intérieur d'une tanière d'un ours noir mère et ses petits. Renseignez-vous sur les défis auxquels font face chacune de ces espèces que leur habitat diminue.
Autrefois peuplée d'une faune féconde et d'une végétation luxuriante, les rivières d'aujourd'hui ont fait les frais de la pollution, de la chasse et des migrations forcées. A quoi pourrait bien ressembler une rivière qui n'aurait rien connu de tout cela ? Sillonant les cours d'eau de Nouvelle-Aquitaine, le réalisateur recrée une rivière, fictive mais authentique, celle où le saumon côtoie la loutre, le martin-pêcheur et les libellules. A l'aide de drones, d'images subaquatiques et de longs travellings, il entraîne le téléspectateur de la grotte souterraine au marais. Il part aussi à la rencontre de passionnés, comme lui. Poète, plongeur-photographe, peintre ou pêcheur, entre souvenirs et utopie, ils racontent la rivière de leurs rêves.