Ce documentaire retrace le parcours du tennisman écossais après sa grave blessure, entre 2017 et 2019. Des champs de bataille chirurgicaux à l'intimité de son foyer, on y découvre le plus grand sportif britannique de tous les temps dans son quotidien, plus vulnérable que jamais, mais déterminé à travailler comme un forcené pour revenir vers le sport qu'il aime tant.

Le 14 juillet 1985, Boivin bat le record du monde de saut d'altitude en décollant du sommet du géant pakistanais Gasherbrum II à 8 035 mètres d'altitude. Le cinéaste Laurent Chevalier en tire un film : "L'Oiseau Rare". Mais le touche-à-tout de l'alpinisme français n'était pas le seul spécimen rare sur Gasherbrum II cet été-là. Avant le décollage, c'est un porteur, un certain Abdul Karim Mohammad alias Little Karim, un grand monsieur d'à peine un mètre cinquante qui a marqué les esprits en hissant les 16 kg (pour une envergure de cinq mètres !) au sommet. De retour en France, tout le monde en France est captivé par l'incroyable force qui émane du petit corps de Little Karim qui, d'ailleurs, réalise lors de cette expédition le record du monde d'ascension du Gasherbrum 2, (8 035 m) sans oxygène supplémentaire. Laurent Chevallier tirera un deuxième film de cette expédition : "Little Karim" qui le propulsera sous les projecteurs.

Il gravit en solo, sans corde, la face nord de l'Eiger en 2h47. En dessous de lui, la paroi rocheuse descend à plus de 1000 mètres. Mais Ueli Steck, le loup solitaire, ne perd pas son sang-froid. Pendant un an, Steck a minutieusement préparé ce record de moins de trois heures. Le portrait d'un homme hors du commun qui nous emmène en voyage vers les plus beaux et plus durs sommets du monde.

Les faces nord sont la quintessence de l'alpinisme extrême. Cela s'applique en particulier aux faces nord de l'Eiger, du Cervin, des Grandes Jorasses, du Piz Badile, de la Großer Zinne et de l'Aiguille du Dru - elles incarnaient au XXe siècle les objectifs qu'un alpiniste devait avoir atteints pour faire partie de l'élite. Mais ces murs sont restés à ce jour des terrains de jeux extrêmes. Six documentaires montrent les grandes faces nord des Alpes sous un angle nouveau et surprenant. Des alpinistes de renommée mondiale tels que Robert Jasper, Ueli Steck, Hansjörg Auer, Alexander Huber et Steve House démontrent des compétences d'escalade au plus haut niveau avec des premières ascensions et des ascensions en solo. Des images spectaculaires des murs et des enregistrements Cineflex époustouflants en hélicoptère permettent au spectateur de prendre part à l'action de près.

En 1986, Kurt Diemberger et sa compagne Julie Tullis reviennent au K2, après deux expéditions ratées, pour enfin se tenir au sommet de la montagne de toutes les montagnes. Leur rêve devient réalité. Ils atteignent le sommet du K2. Cependant, en descendant, Julie et quatre autres alpinistes meurent. Ils ont été pris par une horrible tempête qui les a obligés à rester à 8 000 m d'altitude pendant plusieurs jours, tout cela parce qu'ils avaient perdu une journée importante lors de leur ascension. Kurt Diemberger et Willi Bauer ont été les seuls à pouvoir survivre à cet enfer sur la deuxième plus haute montagne du monde - simplement avec de graves engelures.

Le Monde de Gaston Rébuffat est un documentaire sur l'alpinisme qui se déroule au Gendarme Du Pic Du Roc et à la Grande Candelle. Réalisé par Gilles Chappaz en 2009 et produit par Seven Doc, on y retrouve Christophe Profit, Françoise Rébuffat, Thierry Renault, Jean-Olivier Majastre, René Vernadet, Sam Beaugey et bien d'autres. Amitié des compagnons de cordée, amitié de la montagne, amitié de la nature tout entière, il racontait la montagne avec simplicité et bonheur. Précurseur, visionnaire, Gaston Rébuffat était un être résolument engagé, sans avoir pourtant jamais parlé d'exploit encore moins de combat (entre autres hauts faits, il fut le premier à gravir les six faces Nord des Alpes en une vie d'alpiniste).

Alors que l'obscurité tombe le 10 mai 1996, une tempête rapide d'une férocité inimaginable a piégé trois équipes d'alpinisme sur les pentes de l'Everest. Les alpinistes, épuisés par leur ascension au sommet, se sont bientôt perdus dans l'obscurité, dans un blizzard féroce, loin de la sécurité de High Camp à 26 000 pieds. L'alpiniste et cinéaste de renommée mondiale David Breashears, qui a aidé les efforts de sauvetage en 1996, revient maintenant sur l'Everest pour raconter l'histoire plus complète de ce qui s'est réellement passé lors de cette ascension légendaire. Grâce à des entretiens remarquablement intimes avec les grimpeurs et les Sherpas, dont beaucoup n'ont jamais parlé auparavant à la télévision américaine, Breashears jette un nouvel éclairage sur la pire tragédie d'escalade de l'histoire du mont Everest.

Deuxième film sur une série de trois avec Overdon et Oversand. Ce deuxième volet hivernal est composé des grimpeurs Jacques Perrier, Jean-Marc Troussier, Patrick Bérhault, Patrick Edlinger, Stéphane Troussier et Hugues Jaillet, qui aux aurores partent de leur bivouac pour escalader plusieurs cascades de glace à La Grave dans l'Oisans

Oversand est un des premiers films sur l'escalade libre, troisième film d'une série de trois avec "Overdon" dans le Verdon, et "Over-Ice" dans les cascades de glace de l’Oisans. Réalisé par Jean-Paul Janssen avec "les as de la grimpe" francophone de l'époque : Patrick Edlinger, Patrick Bérhault, Bernard Gorgeon, Hugues Jaillet, Jacques Perrier, Stéphane Troussier et Odette Schoënleb. Le film, très visuel et sans dialogues est tourné en 35mm en Algérie, dans le désert du Sahara, dans région de Tamanrasset, sur les parois des montagnes du massif du Hoggar, sous l'oeil des caravanes de touaregs.

Premier film sur une série de trois avec Over-Ice et Oversand et un des premiers films sur l'escalade libre tourné dans les falaises des gorges du Verdon sur plusieurs parois. On y fait la connaissance d'un certain Patrick Edlinger, de Patrick Bérhault, mais aussi Jean-Marc Troussier, Jacques Perrier, Stéphane Troussier, Hugues Jaillet, Gilbert Thomann, Odette Schoënleb, Bernard Gorgeon, Christian Guyomar. Grâce à l’émission Les Carnets de l’aventure, diffusée alors sur Antenne 2, et à son producteur Pierre-François Degeorges, ce film a pu se faire. La chaîne a donné son accord de production dans la journée, alors que l’escalade était très confidentielle, que personne ne connaissait Patrick Edlinger et que le projet proprement dit ne tenait qu’en quelques lignes sur une feuille

"Les Conquérants de l'impossible : Portrait de groupe" est un documentaire sur l'escalade libre qui se déroule dans les Gorges du Verdonand et à Toulon. Il a été réalisé par Bernard Dumont en 1986 et produit par Les Films du Soleil. Il fait partie de la série Les vainqueurs de l'impossible (3-3). On y retrouve Patrick Berhault, Patrick Edlinger, Eric Escoffier, Christophe Profit, Laurent Chevallier, Jean-Paul Janssen et d'autres pionniers de l'escalade libre.

Durant ses trente ans de « carrière », Patrick Berhault a collectionné les réalisations originales, les premières spectaculaires et les entreprises d’envergure, tout en imposant son humanité, son humilité et son éthique. Personnage hors norme, il était en quelque sorte unique. Un véritable artiste de la verticale dont la disparition en 2004 sur les pentes du Dom a bouleversé la communauté montagnarde. Au-delà de la trace, magnifique qu'il a laissée, sait-on qui était vraiment Patrick Berhault, héros adoubé et vénéré de plusieurs générations d’alpinistes et de grimpeurs, amateurs comme professionnels ? Et pourquoi faisait-il l’unanimité, ou presque, dans un milieu où mesquineries et jalousies sont monnaie courante ? C’est à ces interrogations que répond en filigrane ce portrait intimiste d'un homme rare.

Documentaire sur la première expédition italienne en Antarctique, organisée par le Club Alpin Italien entre 1968-69, et menée par Carlo Mauri. Le film montre l'environnement polaire extrême et les missions de l'expédition : l'équipe d'alpinistes a conquis 10 sommets vierges, les scientifiques, eux ont mené des études et des relevés et découvert, entre autres , une forêt pétrifiée.

Ce documentaire de Maurice Rebeix, pensé par Patrick Edlinger, diffusé par le magazine français d'escalade Roc'n Wall, montre plusieurs grimpeurs de haut niveau gravissant des voies difficiles dans les Gorges du Verdon. Dans la première partie du film, Patrick Edlinger fait équipe avec Patrick Berhault puis on recontre également Cécile Martha, Olivier Fourbet, Axel Franco, Martina Polackova, Laurent Paoletti, Frédéric Devoulet, et d'autres, à l'occasion des 30 ans de la première ouverture de voie dans le Verdon en 1968, devenu depuis le haut lieu de l'escalade française.

"Stone Love" est l'histoire de cinq des grimpeurs les plus forts de Grande-Bretagne lors d'un voyage d'une semaine à la Mecque du bloc de granit de Cresciano en Suisse, une belle colline alpine pleine de lignes classiques et de gros dévers. Le film se penche sur ce qu'il faut pour rester un grimpeur du top niveau entre camaraderie et la compétition.

La conquête du Gasherbrum IV, l'une des montagnes les plus difficiles du Karakorum, a eu lieu le 6 août 1958 grâce à la deuxième expédition nationale du Club alpin italien dirigée par Riccardo Cassin. Cela a coûté trois mois de travail acharné, de risques et d'adversité : un effort choral qui a porté Walter Bonatti et Carlo Mauri au sommet après des efforts indicibles. Les difficultés techniques se situent autour du cinquième degré ; l'altitude, le gel et la tempête rendent la progression exaspérante. Le Gasherbrum IV (7925 mètres) aujourd'hui encore, n'a enregistré qu'une poignée d'ascensions.