Série documentaire en deux parties : 1. Un peuple sans voix (80'), 2. Une terre en deuil (78'). Partie 1 : Un peuple sans voix : octobre 88, la République algérienne vacille, le film remonte aux sources de cette tragédie et explique comment le face à face entre les islamistes et le pouvoir s’est enclenché. L’interruption des élections législatives de décembre 91, suivie peu de temps après par l’assassinat du président Boudiaf, en juin 92, plonge l’Algérie dans le chaos. Partie 2 : Une terre en deuil : l’engrenage de la violence qui mène aux massacres et les dessous économiques et géopolitiques de la guerre. Plus de 100 000 morts, un degré de barbarie inouïe, des massacres, en apparence incompréhensibles… Derrière la vitrine officielle du pouvoir et sa scène politique factice, se cache un pouvoir de l’ombre.
8 octobre 2005. Le Togo, un pays parmi les plus pauvres d’Afrique, se qualifie pour la première fois de son histoire pour la Coupe du monde de football. L’exploit n’est pas seulement historique; il précipite aussi la fin de la guerre civile sanglante qui mine le pays depuis plusieurs mois. A la veille de l’ouverture du Mondial en Allemagne, l’espoir de voir l’équipe nationale redonner fierté et prospérité à tout un peuple est immense à Lomé, capitale du Togo. Très vite pourtant, c’est le désenchantement. L’équipe n’est pas encore entrée en lice que déjà elle est rattrapée par des problèmes internes sans fin. Et si le football, finalement, n’était rien d’autre que le révélateur des maux profonds qui depuis des années rongent l’Afrique?
Un Algérien de France s'adresse à un frère resté au pays pour raconter ce qu'est l'Algérie d'aujourd'hui, filmée depuis les airs par le célèbre photographe Yann Arthus Bertrand. Le documentaire est construit autour d'un voyage en trois parties. Le nord, moderniste, est tourné vers la Méditerranée, tandis que le centre est fait de régions rurales et traditionnelles. Enfin, le grand sud est comme un autre monde, avec son immense désert. Ce périple permet de découvrir les côtes indentées de l'Oranais, les plaines agricoles de la Mitidja, les contreforts de l'Atlas, les falaises d'Alger, les plages, les cimes enneigées ou encore l'incroyable diversité minérale du Sahara.
Un documentaire sur les troubles en Ukraine en 2013 et 2014, alors que les manifestations soutenant l'intégration européenne se sont transformées en une révolution violente appelant à la démission du président Viktor F. Ianoukovitch.
Dans son nouveau documentaire, Michael Moore décide de s'amuser à envahir le monde pour déterminer ce que les États-Unis peuvent apprendre des autres pays.
En 1962, un enfant haïtien rejoint ses parents, coopérants au Congo, ex-belge, nouvellement indépendant. Deux ans plus tôt, Patrice Lumumba, figure mythique de l'indépendance congolaise, trouvait la mort au Katanga. À partir d'une photographie trouvée par sa mère où figure le leader congolais, l'enfant, devenu cinéaste, réalise trente ans plus tard, un film très personnel et sensible où biographie et histoire, témoignages et archives, constituent la trame d'une réflexion autour de la figure de Lumumba, son assassinat politique, les médias et la mémoire.
Il y a 60 ans, dans le désert algérien, une bombe atomique, équivalant à trois voire quatre fois Hiroshima, explosait. Baptisée la "Gerboise Bleue", elle a été la première bombe atomique testée par la France, et d’une puissance jusqu’alors inégalée. Cette bombe de plutonium de 70 kilotonnes a été lancée au petit matin, dans la région de Reggane, dans le sud de l’Algérie, à l’époque coloniale française. Si cet essai a permis à la France de devenir la 4e puissance nucléaire mondiale, il a eu des répercussions catastrophiques. La France avait, à l’époque, certifié que les radiations étaient bien en dessous du seuil standard de sécurité. Or en 2013, des dossiers déclassifiés ont révélé que le taux de radioactivité avait été beaucoup plus élevé qu’annoncé, et avait été relevé de l’Afrique occidentale jusqu’au sud de l’Espagne.
Pour quelles raisons les harkis, supplétifs musulmans recrutés par Paris, ont-ils rejoint l'armée française ? Pourquoi plusieurs milliers d'entre eux ont-ils été massacrés après l'indépendance de l'Algérie ? Pourquoi le gouvernement français les a-t-il désarmés et abandonnés ? Pourquoi seulement 50 000 à 60 000 anciens harkis ont-ils été rapatriés en France avec leurs familles et placés dans des camps de sinistre mémoire, comme Rivesaltes ? Victimes et fidèles serviteurs pour les uns, traîtres et collaborateurs pour les autres, les harkis restent au coeur de nombreuses questions qui restent brûlantes près de 50 ans après la fin de la guerre d'Algérie.