Alors qu’il tente par tous les moyens de rester en dehors des bouleversements sanglants provoqués par la bataille d’Alger, Hassan, père de famille intègre et naïf, offre sans le savoir, l’hospitalité à un moudjahid activement recherché par l’armée française. Une série d'événements et de quiproquos le catapulte très vite au devant de la scène, le présentant sous le pseudonyme de “Hassan Terro”, grand terroriste fictif qui aurait juré la perte de l’armée française…

"Rupture est un regard sur une période complexe et mal connue de l'histoire récente de l'Algérie, celle des années trente, une époque où commençait à s'affirmer une conscience politique. J'ai voulu comprendre comment et par quel miracle, malgré les petites révoltes individuelles et collectives qui avaient échoué par le passé, l'unité du peuple algérien s'était forgée autour de la reconquête de l'indépendance. Les principaux personnages qui ont oeuvré, chacun à leur manière, pour cette idée, sont des hommes qui ont toujours vécu dans l'ombre et l'oubli. Et c'est ainsi que j'ai essayé à travers ce film de rendre hommage à tous ceux qui ont tout abandonné pour se consacrer à une cause qu'ils estimaient juste." Mohamed Chouikh

Dans la ville de Constantine, les amours contrariés de deux étudiants : Houria, orpheline de père, issue d'un milieu pauvre et traditionnel et Noureddine, fils d'une famille aisée, influencée par le mode de vie occidental. Les frères de Houria la surveillent étroitement et veulent la marier à un cousin germain. La jeune femme fait alors une fugue et, lorsqu'elle retourne au foyer Noureddine la demande courageusement en mariage. Mais, alors que la famille de Houria accepte, c'est, plutôt cette fois-ci, la fille qui refuse…

Omar Zerrouki est un bandit à l'ancienne. Contraint à la cavale à Alger où il peut se cacher en raison de ses ascendances, il vit de petites magouilles, accompagné de son acolyte Roger. Mais le couperet tombe : la justice française le condamne à 20 ans ferme. Omar doit renoncer à la nationalité française pour ne pas être extradé. Alors qu'il n'a vécu jusqu'à présent que dans la violence, il doit se « ranger » et parvient à trouver un emploi dans une usine de pâtisseries. Mais la routine ne réussit pas à Omar : privé de l'adrénaline, il se met à trainer avec une bande de jeunes des rues d'Alger.

Des années après l'indépendance de l'Algérie, la guerre tue toujours à Soulima, un village frontalier encerclé de mines dont les victimes ne se comptent plus. Malgré tous ces morts, les habitants restent enracinés dans leur terre ancestrale. Parmi eux se détache la noble figure de Zohra qui parait être l'âme du village... "Moissons d'Acier "reçut le 1er prix de L'Épée d'Or du Festival de Damas 1983.

Composé d'images d'archives narrées par l'écrivain, anthropologue et linguiste Mouloud Mammeri, le film propose une réflexion sur les mouvements de lutte anti-colonialistes et anti-impérialistes des années 1970 à travers le monde.

Un père de famille pauvre vivant dans le Sahara algérien, trompe sa tribu en mettant le signe du « héros attendu » sur son nouveau né. La tribu tout entière célèbre l'enfant élu et le prend en charge. Avec l'arrivée d'un éminent professeur censé lui enseigner les valeurs de la vie, les aventures de ce vrai faux héros débutent.

L'histoire d'un jeune Palestinien ayant quitté son camp de réfugiés pour devenir résistant au sein de Organisation de libération de la Palestine. Grand Prix du Jury Festival de Bagdad 1973 & Prix de l'Union des artistes arabes - Festival de Bagdad 1973.

Le Serment, téléfilm produit par la télévision algérienne en 1963 au lendemain de la fin de la guerre d'indépendance, raconte l'histoire de jeunes algériens qui rentrent en résistance après les répressions sanglantes de mai 1945 dans le Constantinois par l'armée coloniale française.

El Ghoula est une adaptation de la pièce satirique éponyme du comédien Rouïched (Ahmed Ayad). "El-Ghoula" (Le Vampire), raconte l’itinéraire d’un responsable corrompu, qui vit au-dépend des paysans d’une coopérative agricole. Au lieu de résoudre les problèmes, ce responsable manipule les discours creux et les slogans « révolutionnaires » pour les galvaniser et les encourager à poursuivre le travail. Opportuniste, il transformera le travail des fellahs en procédures bureaucratiques chaotiques, à des fins personnelles .

"Histoires de la Révolution" raconte en 3 parties par 3 réalisateurs différents la lutte d'indépendance du peuple algérien après 130 ans de colonisation française : Ahmed Bedjaoui "Les Fedayines", Rabah Laradji "La Bombe", Sid Ali Mazif "Le Messager".

1957, la bataille d'Alger redouble de violence. Hassan, un paisible habitant de la Casbah est pris sur un malentendu pour un dangereux "chef terroriste" ce qui lui vaut le surnom de "Hassan Terro". Il est arrêté mais l'armée d'occupation française organise à son insu son évasion en espérant remonter jusqu'aux chefs de la résistance. A leur tour, l'armée de libération algérienne utilisera la naïveté de Hassan pour mettre en échec l'état major français et disperser ses forces.

Ce film retrace le parcours combattant de Krim Belkacem, une des figures de proue de la Guerre d'Algérie. Quand il quitte la caserne de Dellys en octobre 1945, au lendemain de la seconde guerre mondiale, Krim Belkacem a 23 ans. C'est un homme révolté par les massacres de mai à Sétif, Guelma, Kherrata et plusieurs autres localités du pays meurtri. Mais c'est aussi et surtout un jeune algérien qui s'interroge, le devenir de l'Algérie. Le 21 mars 1947, Krim à 25 ans, il déterre sa mitraillette "Sten", il entreprend une action contre le caïd de son douar qui n'est autre que son cousin. Il entre dans la clandestinité avec six compagnons. Il maille toute cette partie de l'Algérie d'un réseau dense et touffu dans le seul objectif est de passer à l'action qui aboutira au déclenchement de la lutte armée le 1er novembre 1954.

L’histoire de Hassan, l’homme à tout faire dans l’auberge de sa soeur Aïcha, veuve et sans enfant. Toute une série d’incidents, de malentendus, vont émailler son train-train quotidien dans lequel on le trouve tour à tour chauffeur, serveur, soudeur, etc. Mais, il refuse de se soumettre à tout ce qui n’est pas conforme à l’idée qu’il se fait de la société et des choses…

Pendant la colonisation française, un jeune Algérien est exclu du lycée français où grâce à la position qu'occupe son père au village il peut étudier. Pour le père dont le rêve est de voir son fils gravir les échelons de l'échelle sociale c'est la catastrophe, le jeune homme décide alors d'aller travailler à la mine. Une grève générale sévèrement réprimée lui fera prendre conscience de la lutte de classes et s'engage aux côtés des résistants contre les discriminations et l'oppression coloniale.

A la mort de leur père, trois fils nomades choisissent des voix différentes. Le premier part pour la ville, le second tente de vivre comme le faisaient ses ancêtres et le troisième intègre l'une des nouvelles coopérations agricoles. "Une société pastorale (1 500 000 habitants) au seuil de choix décisifs, destructurée par l’évolution des rapports économiques qui poussent à la concentration des troupeaux aux mains de quelques uns, à l’accaparement des terres de parcours et au mouvement de paupérisation et de prolétarisation du plus grand nombre. Les attitudes des protagonistes se définissent par rapport aux enjeux économiques et politiques impliqués dans le processus de révolution agraire. L’alternative ne réside que dans la libre adhésion des petits éleveurs aux formes de réorganisation économique et sociale de la Révolution Agraire et leur insertion aux mouvements profonds de changement social et politique qui affectent la société algérienne." Sid Ali Mazif

Un manœuvre Algérien, Ahmed, jeune père de famille, quitte son pays et débarque en France, pensant y trouver un emploi par l’intermédiaire de Salah, un ami qui demeure en banlieue parisienne depuis plusieurs années. Sa déception est grande quand il arrive à Nanterre, où Salah habite dans un taudis de bidonville. Sans aucun appui, Ahmed va devoir quotidiennement faire le tour des bureaux d'embauche comme des tas d’autres immigrés qui s’étaient bercés, comme lui, de douces illusions…

Film historique en quatre tableaux qui retrace les antécédents, le déroulement et l’aboutissement de la guerre de libération en Algérie. Le premier tableau, « La terre avait soif » décrit les aspects de l’injustice et de l’oppression coloniale. Le deuxième « Les chemins de la prison » raconte les souffrances du peuple engagé dans le combat. Les deux derniers sont les récits de deux vies.

Mériem, jeune lycéenne et Leïla, ouvrière dans une usine, font face aux difficultés et aux préjugés encore tenaces qui maintiennent les femmes dans une position subordonnée et freinent leur émancipation. Mériem, promise à un homme qu'elle ne connaît pas et qui pose des exigences inacceptables, refuse ce mariage comme une fin en soi, réglé une fois pour toute par la tradition. Elle intervient contre les transactions qui s'opèrent sans son consentement. Leïla et ses camarades - face au comportement méprisant du contremaître et aux attitudes paternalistes des ouvriers - luttent et imposent leur droit à la dignité et à la responsabilité…

Ce film a été considéré comme le banc d’essai de jeunes réalisateurs de l’O.N.C.I.C. Aujourd’hui il n’existe plus de copie et le négatif a été détruit accidentellement. La Cinémathèque Algérienne possède une copie de la très belle partie tournée par Abderrahmane Bouguermouh "La Grive" : Un jeune écolière de Kabylie est chargé par les maquisards de transmettre un message qui se trouve caché dans une grive...