Les Cubains pourront-ils préserver leur patrimoine de nature immaculée et préserver des trésors écologiques dans cette nouvelle ère, face à la pression combinée de l'argent et du tourisme? Quelles politiques peuvent être mises en œuvre pour maintenir l'île dans une nature spectaculaire?.

Avec la force d’une analyse toujours très argumentée et documentée, le célèbre linguiste américain Noam Chomsky s’exprime sur les mécanismes de concentration des richesses, avec une lucidité contagieuse. Il expose clairement les principes qui nous ont amenés à des inégalités sans précédent, retraçant un demi-siècle de politiques conçues pour favoriser les plus riches. Une boite à outils pour comprendre le Pouvoir et gagner beaucoup de temps.

Le 11 janvier 2008, Josh Cohen et ses associés, avocats de la ville de Cleveland, assignent en justice les 21 banques qu’ils jugent responsables des saisies immobilières qui dévastent leur ville. Mais les banques de Wall Street qu’ils attaquent s’opposent par tous les moyens à l’ouverture d’une procédure. Cleveland vs Wall Street raconte l’histoire d’un procès qui aurait dû avoir lieu. Un procès de cinéma, dont l’histoire, les protagonistes et leurs témoignages sont bien réels.

Ce documentaire cinématographique, inspiré du best-seller A Short History of Progress de Ronald Wright, pose un diagnostic subversif sur le progrès de l’humanité et les pièges qu’il apporte. Le réalisateur Mathieu Roy et co-réalisateur Harold Crooks, par le biais de scènes mémorables et le regard lucide de grandes personnalités tels que David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood et Stephen Hawking, sondent la nature fondamentale et dérangeante de ce qui est qualifié de progrès.

Créée à Hong Kong, il y a un siècle et demi, par des commerçants écossais liés au trafic d’opium, HSBC (Hongkong and Shanghai Banking Corporation) n’a cessé de prospérer en marge de toute régulation. Aujourd’hui, la banque britannique à l’ADN pirate incarne à elle seule les excès et les dérives de la finance internationale. Blanchiment de l’argent du crime – celui des cartels de la drogue mexicains et colombiens –, évasion fiscale massive, corruption ou manipulation du cours des devises et des taux d’intérêt : depuis la crise de 2008, ce géant a été mêlé à de nombreux scandales avec régularité et en toute impunité. Car l’opaque HSBC, experte en sociétés-écrans, dont les coffres débordent d'argent liquide déposé par ses clients discrets et douteux, est devenue "too big to jail", "trop grosse pour aller en prison". La banque, riche de quelque 3 000 milliards de dollars, s’en tire chaque fois avec des amendes dérisoires.

Les quatre cavaliers d'aujourd'hui continuent de faire peu de cas de ceux qui en ont le moins les moyens. Les crises convergent lorsque les gouvernements, les religions et les grands économistes sont au point mort. 23 penseurs internationaux se réunissent et brisent le silence sur le fonctionnement réel du monde et sur les raisons pour lesquelles il y a encore de l'espoir dans le rétablissement d'une société morale et juste. Four Horsemen est à l'abri de la propagande médiatique, ne dénigre pas les banquiers, ne critique pas les politiciens et ne s'implique pas dans les théories du complot. Le film enflamme le débat sur la façon d'introduire un nouveau paradigme économique dans le monde qui, à l'échelle mondiale, améliorerait considérablement la qualité de vie de milliards de personnes.

Dans les années 1980, l'économiste américain Martin Armstrong a mis au point un modèle informatique prédisant avec une redoutable précision les crises et tournants de l'économie mondiale pour les décennies à venir. En s'appuyant sur le nombre pi et des théories liées aux cycles, il a pu prévoir, entre autres, le krach d'octobre 1987, l'éclatement de la bulle Internet de 2000 ou encore la crise de 2007, et a brillamment prodigué, pendant des années, des conseils d'investissement au sein de l'entreprise Princeton Economics International. Jusqu'au jour où le FBI a surgi dans ses bureaux pour lui confisquer son matériel et l'écrouer pour douze ans, sans procès .

L'histoire de la bulle du crédit qui a provoqué le krach financier. Grâce à des entretiens avec certains des plus grands économistes du monde, dont l'expert en logement Robert Shiller, le lauréat du prix Nobel Joseph Stiglitz et l'historien économique Louis Hyman, ainsi qu'avec des initiés de Wall Street et des victimes du crash, dont Ed Andrews - un ancien correspondant économique du New York Times qui s'est retrouvé face à une saisie - et Andrew Luan, autrefois négociant en obligations à la Deutsche Bank qui dirige maintenant sa propre entreprise de guides touristiques à Wall Street, le film présente un récit original et convaincant de la combinaison toxique de forces qui a presque détruit l'économie mondiale.

Debtocracy (Χρεοκρατία (Chreokratía)) est un film grec documentaire sorti en avril 2011 de deux journalistes grecs : Katerina Kitidi et Aris Hatzistefanou. Le film traite principalement de la crise de la dette grecque de 2010, et prend pour exemple le cas de l'Équateur, et montre comment ce pays a réussi à s'en sortir grâce à un audit de sa dette et en répudiant une partie de sa dette. Les fondateurs du projet Debtocracy soutiennent que la Grèce doit suivre la même voie en commençant par créer une commission d'audit de la dette souveraine1 puis en sortant de l'euro. Ce film a connu un vif succès en Grèce. Près de 500 000 personnes ont visionné le film une semaine après sa sortie sur internet, plus d'un million quelques semaines plus tard. Le projet a été intégralement financé par des donations.

Cette enquête partant de Norvège examine les mécanismes derrière les bulles et les crises économiques aux quatre coins du monde. Et si notre système actuel était arrivé à sa fin, quel monde choisir pour demain ?