Le 30 avril 1945, alors que Berlin est assiégée par les Soviétiques et que ses plus proches collaborateurs l’ont trahi, Adolf Hitler se suicide dans son Führerbunker. Ce documentaire dévoile un tout autre visage de l’homme qui a plongé l’Europe dans l’horreur. Celui d'un dictateur totalement coupé de la réalité, d'un paresseux allergique du travail qui préfère se terrer dans son refuge de Berchtesgaden plutôt que de gérer son empire. Il en laisse les rênes à d'influents et fidèles hommes de main triés sur le volet. Le documentaire fait la lumière sur le destin de six d'entre eux : Hermann Göring, Heinrich Himmler, Joseph Goebbels, Albert Speer, Rudolf Hoess, Josef Mengele. Des «apôtres du mal» qui se détestent et qui, pour s’attirer les faveurs de leur Führer, vont pousser les atrocités toujours plus loin.

Août 1944 , fin de la Seconde Guerre mondiale. Hitler l'exige : Paris doit être détruite. Par rage, par folie, pour empêcher l'avancée des alliés, les ponts et les monuments parisiens doivent tous sauter. Pourquoi et comment le général Dietricht von Choltitz, alors gouverneur militaire allemand de la capitale, va-t-il désobéir aux ordres de son Fürher, et sauver Paris ?

Qui sont ces volontaires qui risquent leur vie pour lutter contre Daech ? Des héros désintéressés ou des êtres en quête d’adrénaline, de reconnaissance et d’identité ? À travers le portrait intime de quatre d’entre eux, Ma guerre de Julien Fréchette propose de découvrir leurs motivations complexes. En observant sans jugement ni complaisance leur quotidien au plus près du front, le réalisateur donne vie à leurs récits troublants et s’interroge sur ce qui pousse ces individus d’âge et d’origine divers à abandonner leur existence confortable pour partir mener une guerre loin de chez eux.

Prenant pour point de départ l'élection controversée de 2000, Michael Moore retrace l'improbable ascension d'un médiocre pétrolier texan devenu maître du monde libre. Puis il ouvre la boîte de Pandore du Président et révèle les liens personnels et financiers qui unissent la famille Bush à celle de Ben Laden. Michael Moore y dénonce également les méfaits du Patriot Act et les souffrances provoquées par la guerre en Irak.

L'histoire alambiquée et émouvante de l'écrivain russe Vassili Grossman (1905-64) et de son roman « Vie et Destin » (1980), un chef-d'œuvre littéraire, un récit monumental et épique de la vie sous le régime de terreur de Staline, un cri de défi que le KGB a tenté d'étouffer.

Le 9 mars 1953, Joseph Staline est enterré à Moscou devant un million de personnes. Ses funérailles sont celles d'un demi-Dieu. Ultime paradoxe pour un des plus grands criminels de l'Histoire qui a fait le malheur de son peuple tout en suscitant une admiration collective.

Walter Bonatti est LA légende de l'alpinisme, capable de relever de grands défis d'alpinisme : K2, Drus, G4, Cervin, pour n'en citer que quelques-uns. Mais les sommets atteints ne sont pas des points d'arrivée, ce sont des étapes intermédiaires qui le poussent ensuite vers un voyage autour du monde, à la recherche de lui-même. Son exploration, partant des murs verticaux, s'est ensuite déplacée vers des itinéraires horizontaux et s'est toujours exprimée vers l'espace intérieur où résident nos peurs et nos désirs. Où l'homme, assis seul face à lui-même, doit décider de se dépasser ou de s'adapter. Et Walter ne s'y est jamais conformé, il a écrit ses propres règles et s'y est tenu toute sa vie, ne s'autorisant ni échappatoires ni raccourcis. Il s'est construit en tant qu'alpiniste, en tant qu'explorateur, en tant que photojournaliste et en tant qu'écrivain, mais toujours et uniquement avec l'intention d'être un homme sans compromis avec leurs mains, leurs muscles, leur cœur et leur tête.

Pompéi est connue pour sa spectaculaire destruction causée en 79 après J.-C. par l’éruption du Vésuve, qui s’est brutalement réveillé après deux millénaires de sommeil. Mais que sait-on de la renaissance de sa région, la Campanie, après la catastrophe ? L’archéologue italienne Ersilia D’Ambrosio, que l’on suit dans ce documentaire, en a fait son principal sujet de recherches. Le film montre comment la vie (y compris les pillages) a vite repris après le cataclysme, grâce, entre autres, à l’empereur Titus. Très impopulaire avant l'événement, parce que réputé cruel et débauché, il passera l’épreuve du feu à peine arrivé au pouvoir et se révélera un excellent gestionnaire de crise. Toute la région renouera avec la prospérité quelques décennies seulement après l’éruption grâce à ses mesures et à la fertilisation des terres par les résidus volcaniques.

Goebbels, ministre de la Propagande d'Hitler, tente d'utiliser le sport comme instrument pour servir sa cause. Il organise des festivals de gymnastique, réservés aux Aryens ; les Juifs étant exclus. Puis, Goebbels essaie de rallier les champions du pays au régime. De l'impressionnant boxeur Max Schmeling au courageux pilote automobile Bernd Rosemeyer, en passant par l'intrépide aviateur Ernst Udet, l'élégant sauteur en longueur Luz Long ou l'aguichante cinéaste Leni Riefenstahl, chargée de magnifier cette grandeur sportive lors des JO de Berlin en 1936, tous vont progressivement se brûler les ailes à force de surenchère.