Le Père-Lachaise est le plus grand cimetière de Paris. Héloïse et Abélard, Marcel Proust ou Jim Morrison y reposent. Parmi les touristes, on croise aussi des veuves balayant la tombe de leur époux. La réalisatrice étudie l’au-delà des vedettes et la consolation de reposer dans cette glorieuse nécropole. Une pianiste japonaise se recueille sur la tombe de Chopin, tandis qu’une femme repense à son époux, mort trois mois après leur mariage. Dans ce film aussi profond que tendre, les gens se confient à la réalisatrice, pleine de respect pour les visiteurs et les occupants du monde éthéré de FOREVER.
Waad al-Kateab est une jeune femme syrienne qui vit à Alep lorsque la guerre éclate en 2011. Sous les bombardements, la vie continue. Waad tombe amoureuse, se marie avec Hamza et donne naissance à sa fille, Sama. Elle filme au quotidien les pertes, les espoirs et la solidarité du peuple d’Alep. Son mari médecin sauve des centaines de vies dans un hôpital de fortune. Le couple est déchiré entre la protection de leur enfant et leur combat pour la liberté.
Cheryl Foggo poursuit sa quête afin de revoir la mythologie entourant John Ware, le cow-boy noir qui s'est établi en Alberta, au Canada, à la fin du 19e siècle.
Voyage sur terre à l’échelle du centimètre. Ses habitants: insectes et autres animaux de l'herbe et de l'eau. Grand prix de la commission supérieure technique, Festival de Cannes 1996.
C'est le jour du concours. Les aspirants cinéastes franchissent le lourd portail de la grande école pour la première, et peut-être, la dernière fois. Chacun rêve de cinéma, mais aussi de réussite. Tous les espoirs sont permis, toutes les angoisses aussi. Les jeunes gens rêvent et doutent. Les jurés s'interrogent et cherchent leurs héritiers. De l'arrivée des candidats aux délibérations des jurés, le film explore la confrontation entre deux générations et le difficile parcours de sélection qu'organisent nos sociétés contemporaines.
L'étrange histoire de John McAfee, qui est passé de magnat du logiciel millionnaire à yogi, de reclus de la jungle à la Kurtz à un meurtrier potentiel, et plus récemment un candidat potentiel à la présidence du Parti Libertarien américain.
Elle a consacré près de six ans de sa vie au montage de Shoah, le film-fleuve passé à l’histoire du réalisateur Claude Lanzmann. Son nom : Ziva Postec. Cette dentellière de l’ombre a fait don d’elle-même au cinéma jusqu’à l’obsession. Depuis Jaffa, en Israël, elle déroule aujourd’hui ses souvenirs intimes liés à une entreprise de création hors du commun.
Les enfants et petits-enfants des immigrés arrivés en France dans les années 50 ont pu, grâce à l'école publique, accéder au savoir, acquérir des diplômes et envisager une véritable carrière professionnelle. Mais le taux de chômage des jeunes diplômés issus de l'immigration est trois fois plus élevé que celui de la moyenne nationale. Victime d'une discrimination invisible, liée aux préjugés raciaux hérités du colonialisme, ils ne peuvent, à diplôme égal, accéder au système méritocratique, pilier de notre République. Et pourtant, tout comme l'école et l'armée, l'entreprise est ce creuset symbolique qui parvient, grâce au travail, à rassembler toutes les composantes de la société et à donner le sentiment d'appartenir à une nation. Lorsqu'une entreprise donne une chance d'entrer dans le monde du travail à ses hommes et femmes, leur parcours peut les amener au plus haut niveau.
Peut-on s'enraciner dans l'espace, le temps ? Que peut-on percevoir d'Israël sans tomber dans la dichotomie ? Comment vivre après la tourmente ? Y a-t-il des images possibles ? Des images directes ? Ou doivent-elles passer par un écran ? Quel écran ? Comment ? Voilà le sujet de ce documentaire sur Israël.