Alors qu'à la fin du XIXe siècle vivaient dans l'Empire tsariste plus de la moitié des Juifs du monde (près de 5 millions), cet espace a été vidé de ses Juifs par les massacres qui ont accompagné la guerre civile et ceux perpétrés pendant la Seconde Guerre mondiale, mais également par un mouvement migratoire continu.

Avec l'intervention russe en Syrie le 30 septembre dernier, le monde a changé d'une manière sans doute aussi radicale que lors du 11 septembre 2001. Un tournant décisif de l'Histoire s'écrit à un rythme de plus en plus soutenu. Ennemi à abattre un jour, partenaire incontournable le lendemain, Vladimir Poutine souffle le chaud et le froid mais avance toujours ses pions. Après la Tchétchénie, la Géorgie et l'Ukraine, voici ses armées en Syrie, pour la première fois hors de son territoire depuis la chute l'ex-URSS. Allié préférentiel des grands émergents, de la Chine à l'Iran, il s'affirme également comme un modèle de rechange à l'extrême droite et parfois de la droite, comme de l'extrême gauche de l'échiquier européen.

Comment Hitler et Staline, autrefois ennemis jurés, ont-ils pu opérer, en août 1939, un rapprochement destructeur ? La chronique, captivante et détaillée, du fiasco diplomatique qui a conduit à la signature du pacte germano-soviétique, aux conséquences funestes.

Moscou, 31 décembre 1991, 19h30 : le drapeau rouge qui flottait depuis plus de 70 ans sur les remparts du Kremlin est affalé et la bannière tricolore de la Russie prend sa place. Anodin en apparence, cet épisode symbolise à jamais la fin de l’URSS. Chronique vivante des années fatidiques qui, par une brutale accélération de l’Histoire, ont précipité la chute de l’un des plus répressifs empires du XXe siècle, racontée par les acteurs des évènements eux- mêmes, émaillée d’épisodes inédits et d’archives exceptionnelles.

En 1996, Boris Eltsine, malade et détesté, brigue un second mandat à la présidence de la Fédération de Russie. Face à lui, un candidat communiste, Guennadi Ziouganov, porté aux nues par les oubliés de la transition post-soviétique. Crédité en début de course d’à peine 3 % des intentions de vote, Eltsine parvient pourtant contre toute attente à se faire réélire avec près de 54 % des voix. Comment a-t-il pu gagner cette bataille que tous pensaient perdue d’avance ?