Début des années 1970, New York. Frank Lucas a vécu pendant vingt ans dans l’ombre du Parrain noir de Harlem, Bumpy Johnson, qui en fait son garde du corps et confident. Lorsque son patron succombe à une crise cardiaque, Lucas assure discrètement la relève et ne tarde pas à révéler son leadership, son sens aigu des affaires et son extrême prudence, en prenant pour auxiliaires ses frères et cousins et en gardant un profil bas. Inconnu de la police comme des hautes instances de la Cosa Nostra, Lucas organise avec la complicité d’officiers basés au Vietnam un véritable pont aérien et importe ainsi par avions entiers des centaines de kilos d’héroïne pure, qu’il revend à bas prix dans les rues de New York…
Albert et ses hommes, de sinistres malfrats, sont les habitués du « Hollandais », un restaurant huppé tenu par Richard, un cuisinier français. Un soir, Georgina, l'épouse de l'odieux gangster, remarque un client solitaire et taciturne qui mange, le nez plongé dans ses livres. Fascinée, elle ne tarde pas à se donner à lui. L'homme est en réalité un libraire. Bénéficiant de la complicité du cuisinier, les deux amants trouvent régulièrement refuge dans les toilettes, les réserves ou encore la cuisine du restaurant. Lorsqu'Albert découvre enfin l'infidélité de Georgina, il entre dans une rage folle. Sa réaction est d'une rare violence…
Felicia et Mitzi, deux travestis australiens, et Bernadette, une transexuelle, doivent se produire à Alice Springs. Entre eux et l'hôtel où ils sont attendus s'étend le désert, immense et aride. Les trois amis ne se laissent pas décourager. Ils achètent un bus, qu'ils baptisent Priscilla, et foncent à tombeau ouvert sur les pistes poussiéreuses. Toutes sortes de rencontres émaillent leur périple. Tantôt ce sont de sympathiques aborigènes, nullement gênés par la situation, tantôt des Blancs, à l'ouverture d'esprit beaucoup plus limitée. Le trio arrive enfin à destination. La directrice de l'hôtel n'est autre que l'ancienne et dynamique épouse de Mitzi...
Installé à Paris, Jerry Mulligan, peintre américain, peine à vivre de son art. En voyant ses toiles exposées dans la rue, une milliardaire tombe amoureuse de lui et décide d'être son mécène. C'est alors qu'il rencontre Lisa, une jeune Française dont il s'éprend, sans savoir que celle-ci est déjà fiancée à Henri Baurel, l'un de ses amis...
Un baron tombe amoureux d'une jeune fille mais se trompe de personne lorsqu'il veut la demander en mariage à sa tante.
Manchester, le 4 juin 1976 : Anthony Wilson, présentateur sur Granada TV, assiste à un concert des Sex Pistols. Totalement inspiré par ce renouveau musical, il crée avec ses amis un label indépendant, Factory Records, et signe bientôt avec Joy Division (futur New Order) puis James and the Happy Mondays.
Willy et Thérèse, un couple marié, prennent des chemins séparés. Willy quitte la ville et revient des années plus tard en tant que chanteur célèbre. Mais Therese est sur le point d'épouser son meilleur ami Peter. Willy est loin de se douter que lui et Therese ont une fille, maintenant adolescente.
Capté les 11 et 12 décembre 2008, il propose 24 titres extraits du répertoire de l'artiste, pour une durée de plus de deux heures. Un plat de résistance consistant donc, et qui débute de manière surprenante par la délicate et intimiste « Samedi soir sur la terre », qui préfigure pourtant du voyage dans lequel Cabrel va emmener son public. Car c'est à une escapade amoureuse que l'artiste convie les spectateurs du Casino de Paris. « Ces chansons, ce sont toutes des chansons d'amour », dit-il a plusieurs reprises durant le concert. Cette délicate intimité, cette proximité avec le public et cette fusion quasi-sensuelle entre l'artiste et ses musiciens charismatiques et talentueux offre à l'ensemble une ambiance envoûtante et éthérée qui plane sur le concert. Il faut dire l'album Des Roses et des Orties, interprété dans son intégralité ou presque (seules « Des gens formidables » et « Elle m'appartient » ne sont pas jouées)