C'est l'histoire de plus d'un siècle de pillages coloniaux et d'appropriation d'oeuvres d'art par l'Europe. De combats incessants depuis l'Afrique pour les retrouver. Et de grands musées qui célèbrent les arts africains mais gardent jalousement leurs trésors : masques, statues, restes humains, fossiles, bijoux... 2018. L'heure des restitutions définitives ?

En partant d'un détail d'un tableau peint par Vermeer aux Pays-Bas en 1657, ce documentaire déroule un récit passionnant des prémices de la mondialisation.

Au faîte de sa gloire, la cité d'Angkor, au Cambodge, était la plus grande métropole du monde avec près d'un million d'habitants. A travers la découverte de nouveaux temples, cette enquête scientifique permet d'en apprendre plus sur l'étendue de l'Empire Khmer. Elle dévoile également les raisons du déclin de cette civilisation, dont les vestiges médiévaux sont aujourd'hui engloutis sous une épaisse végétation. L'étude des systèmes hydrauliques complexes construits par les Khmers permet aussi d'éclaircir le mystère autour de la chute de l'empire.

Au XVIIe siècle, les Pays-Bas ont connu une explosion artistique sans précédent : des peintres tels que Rembrandt, Vermeer et Hals étaient si prolifiques qu'ils pouvaient vivre de leur seul talent ; à tel point que, dans une société prospère, grâce aux richesses des colonies d'outre-mer et à la spéculation financière, la collection d'œuvres d'art est devenue un symbole de statut social.

Comment la tombe de l’apôtre Pierre, sur l'une des collines de Rome, est-elle devenue le siège universel de la chrétienté, en même temps qu’un centre politique et artistique majeur ? Dépositaire d'une mémoire unique au travers de ses archives et de sa collection de manuscrits, la cité du Vatican, qui comprend la basilique Saint-Pierre, le palais épiscopal, les administrations de l’État et du Saint-Siège, des musées et des jardins, concentre, sur moins de 1 kilomètre carré, une architecture exceptionnelle et des chefs-d’œuvre de la peinture et de la sculpture. Des fresques de Giotto, Fra Angelico et Michel-Ange aux colonnes du Bernin ou aux projets du génial architecte Bramante pour la basilique, ces trésors, commandés par des papes visionnaires, dont le guerrier et néanmoins éclairé Jules II, ont contribué, par leur magnificence, à l'édification du pouvoir de Rome et à son influence sur le monde.

Portrait de Frank Lloyd Wright (1867-1959), génie de l'architecture moderne, dont la vie s'est déroulée entre gloire, scandale et tragédie.

L'écrivain français Jean-Claude Carrière retrace la vie et l'œuvre du peintre espagnol Francisco de Goya (1746-1828).

Entre puissance revisitée de ses œuvres et émouvants témoignages de ses proches, dont Marianne Faithfull, Terence Stamp ou la très émouvante Nadine Haim, un portrait sensible et documenté de Francis Bacon, ogre peintre adulé, disparu en 1992.

Acquis en juillet 1909 par le collectionneur d'art Wilhelm von Bode (1845-1929), directeur général des collections d'art prussiennes et directeur fondateur du Kaiser-Friedrich-Museum, aujourd'hui Bode-Museum, le buste de Flore, déesse romaine des fleurs, fait l'objet d'une controverse depuis plus d'un siècle.

Un récit de la vie et de l'œuvre du peintre, sculpteur, architecte et designer suisse HR Giger (1940-2014), père tourmenté de créatures aussi effrayantes que fascinantes, habitants de mondes biomécaniques cauchemardesques.

Ce film fait suite à l'exposition "Jheronimus Bosch - Visions of Genius" qui a réuni pour la première fois la majorité des œuvres de Bosch dans sa ville natale de Den Bosch, attirant près d'un demi-million de fans du monde entier.

Une documentation lacunaire, conjuguée à une soif de romanesque, a suffi à forger la légende tragique d’Amedeo Modigliani : celle d’un artiste miséreux diluant dans l’alcool son talent brut comme ses souffrances de tuberculeux, auxquelles il succombera à 35 ans. Sa compagne enceinte, Jeanne Hébuterne, se suicidera au lendemain de sa disparition. Né en 1884 à Livourne, dans une famille juive séfarade désargentée et cultivée, Amedeo Modigliani débarque à 22 ans dans la bohème parisienne, avec pour bagages sa formation classique et un modeste héritage, rapidement évaporé. Ses premières toiles, à la croisée des courants (La Juive, exposé au Salon des indépendants de 1908, emprunte à la fois à l’expressionnisme de Munch, à la palette d’un Picasso période bleue et au trait assuré de Toulouse-Lautrec), lui valent l’admiration du médecin Paul Alexandre, ami et mécène qui l’introduira dans sa colonie d’artistes montmartroise de la rue du Delta.