Le Père-Lachaise est le plus grand cimetière de Paris. Héloïse et Abélard, Marcel Proust ou Jim Morrison y reposent. Parmi les touristes, on croise aussi des veuves balayant la tombe de leur époux. La réalisatrice étudie l’au-delà des vedettes et la consolation de reposer dans cette glorieuse nécropole. Une pianiste japonaise se recueille sur la tombe de Chopin, tandis qu’une femme repense à son époux, mort trois mois après leur mariage. Dans ce film aussi profond que tendre, les gens se confient à la réalisatrice, pleine de respect pour les visiteurs et les occupants du monde éthéré de FOREVER.

Quartier chaud de Calcutta : un groupe d'enfants inoubliables. Ils sont souriants, pleins de vie, malicieux et drôles : ils sont les fils et filles de prostituées. Face à la plus grande des pauvretés, face aux abus et au désespoir, ils ont peu de chance d'échapper à un futur écrit d'avance et de se construire une vie meilleure. En compagnie de la photographe new-yorkaise Zana Briski qui leur enseigne l'art de la photographie, ils embarquent dans un voyage extraordinaire qui va les transformer. Les photos prises par les enfants ne sont pas seulement exemplaires et remarquables en terme d'observation, elles reflètent quelque chose de moralement plus grand : l'art comme force immense de "salut" et d'ascension.

Lorsque Lennon Lacy, 17 ans, est retrouvé pendu à une balançoire dans une région rurale de Caroline du Nord en 2014, la recherche de sa mère pour la justice et la réconciliation commence alors que le traumatisme de plus d'un siècle de lynchage des Afro-Américains saigne dans le présent.

Lea Tsemel, avocate judéo-israélienne, défend les Palestiniens : des féministes aux fondamentalistes, des manifestants non-violents aux militants armés. Pour la plupart des Israéliens, elle défend l'indéfendable. Pour les Palestiniens, c'est plus qu'une avocate, c'est une alliée. «Advocate» suit Tsemel en temps réel, y compris le procès d'un garçon de 13 ans, son plus jeune client à ce jour.

Les enfants et petits-enfants des immigrés arrivés en France dans les années 50 ont pu, grâce à l'école publique, accéder au savoir, acquérir des diplômes et envisager une véritable carrière professionnelle. Mais le taux de chômage des jeunes diplômés issus de l'immigration est trois fois plus élevé que celui de la moyenne nationale. Victime d'une discrimination invisible, liée aux préjugés raciaux hérités du colonialisme, ils ne peuvent, à diplôme égal, accéder au système méritocratique, pilier de notre République. Et pourtant, tout comme l'école et l'armée, l'entreprise est ce creuset symbolique qui parvient, grâce au travail, à rassembler toutes les composantes de la société et à donner le sentiment d'appartenir à une nation. Lorsqu'une entreprise donne une chance d'entrer dans le monde du travail à ses hommes et femmes, leur parcours peut les amener au plus haut niveau.

Peut-on s'enraciner dans l'espace, le temps ? Que peut-on percevoir d'Israël sans tomber dans la dichotomie ? Comment vivre après la tourmente ? Y a-t-il des images possibles ? Des images directes ? Ou doivent-elles passer par un écran ? Quel écran ? Comment ? Voilà le sujet de ce documentaire sur Israël.