Fernandel, c'est plus de 40 ans de carrière avec d'énormes succès populaires au cinéma : la série des Don Camillo, La vache et le prisonnier, La cuisine au beurre. Pas des chefs d'oeuvre ni des nanards, mais simplement des comédies hilarantes. Fernandel, c'est aussi de l'émotion avec Angèle, Ignace ou Le Schpountz. Fernandel, c'est également le music-hall avec des tubes passés à la postérité tels que « Félicie ». Une vie qui raconte évidemment une époque avec l'Occupation. Ce documentaire retrace l'histoire de Fernand Désiré Contandin, l'homme qui eut tellement de succès comme prêtre en soutane que, dans la rue, les gens lui demandaient de bénir leurs enfants...

Vie et mort du dernier groupe de rock superstar, amené au sommet et anéanti par ses fondateurs, les frères Gallagher. Un documentaire tendu comme une corde de guitare, pour les fans des "bad boys" de Manchester.

Ce que nous savons aujourd'hui sur de nombreux musiciens, hommes politiques et actrices célèbres est dû au célèbre travail du photographe Harry Benson. Il a pris des photos vibrantes et intimes du groupe le plus célèbre de l'histoire, les Beatles. Son vaste portfolio s'est enrichi de photos emblématiques de Muhammad Ali, Michael Jackson et Martin Luther King. Son travail très varié est paru dans des publications telles que Life, Vanity Fair et The New Yorker. Benson, aujourd'hui âgé de 86 ans, continue de prendre des photos et n'a pas l'intention de s'arrêter.

Un adulte enfant se jette ou presque de la tour Eiffel et tombe dans les rues de New York, comme un somnambule tombe d'un mur, il cherche la rencontre avec l'impossible, filmer un absent pour connaître les secrets de la création d'une œuvre. Faire la route jusqu'à Mabou, Nouvelle-Ecosse – Robert Frank – c'est lui qu'on veut connaître – y a construit une maison en bois près d'une mer gelée qui parfois se brise en morceaux emportés par le vent. Il habite là. Et cherchant comment se faire, le film se fait. On ne sait pas de quoi il est fait. D'amour, d'admiration, d'un long travail aussi. Le résultat, un chef d'œuvre transparent qui reste ouvert à l'indéfini en route vers l'irrejoignable.

Pierre Clément, fut l'élève de René Vautier et son caméraman, il l’accompagnera d’abord en Tunisie pour réaliser un film sur l’indépendance du pays en 1957. Le destin l’a mené en Algérie et sa présence en février 1958 à la frontière tuniso-algérienne change sa vie à jamais. Il porte sa caméra et filme les bombardements de Sakiet Sidi Youcef avant de s’engager corps et âme pour la cause algérienne. Il réalise un peu plus tard « Les réfugiés algériens » avant de se faire arrêter, torturé et emprisonné alors que son troisième film « L’armée de libération nationale au maquis » n’avait pas été achevé. Abdennour Zahzah, le réalisateur fait revivre la mémoire de Pierre Clément, réalisateur engagé au péril de sa vie, frère d'arme des résistants algériens, disparu en 2007.