L'histoire du documentaire « Le Chagrin et la Pitié » (1971), réalisé par Marcel Ophüls, qui fit scandale dans une France encore traumatisée par l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, parce qu'il brisait le mythe, cultivé par les partisans du président Charles de Gaulle (1890-1970), d'une France unie qui aurait tenu bon face à l'impitoyable envahisseur.
Pour montrer les effets pervers de la révolution verte, cette enquête ambitieuse, inspirée de l'essai de Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares (Les liens qui libèrent, 2018), voyage d'un bout à l'autre de la planète. Elle nous emmène de la France, où le secteur des panneaux solaires a ployé sous le dumping chinois, jusqu’au Chili ravagé par l'extraction du cuivre en passant par l'Allemagne, où s'entassent les pales d'éoliennes hors d'usage, la Chine, qui maîtrise déjà toute sa chaîne de valeur à la Bolivie, qui ne veut plus se contenter de la seule extraction des minerais. Car en misant sur ces trompeuses énergies vertes, les pays occidentaux ont troqué leur dépendance au pétrole contre une addiction aux métaux rares, un choix qui pourrait leur coûter cher sur le plan économique.
Dans un paysage médiatique encombré dominé par les hommes, émerge le seul journal indien dirigé par des femmes dalits. Armées de smartphones, la journaliste en chef Meera et ses coéquipières journalistes brisent les traditions en première ligne des plus grands problèmes de l'Inde et dans les limites de leurs propres maisons, redéfinissant ce que signifie être puissant.
Ce documentaire retrace l'histoire agricole d'une région céréalière française où se pratique une agriculture particulièrement intensive, la Champagne crayeuse. Pour comprendre les origines des crises sociales et environnementales auxquelles les campagnes de cette région sont aujourd'hui confrontées, deux jeunes ingénieurs agronomes partent à la rencontre de ses céréaliers. A travers le récit de leurs histoires personnelles, peu à peu se reconstruit le fil des politiques agricoles des 70 dernières années, et leur impact sur nos campagnes.
Insta, Facebook, TikTok, ou encore Twitter, nombreux sont les agriculteurs qui prennent la parole. Chacun avec son propre style, mais tous avec le désir de faire changer le regard que le grand public porte sur leur métier. Pourquoi pendant des décennies leurs prédécesseurs ont-ils oubliés de s'adresser aux consommateurs ? Comment le monde agricole s'est-il emparé des réseaux sociaux ? Quel est le message qu'ils souhaitent aujourd'hui faire passer ?
Une drogue puissante et bon marché apparaît pendant une récession, attisant une crise morale alimentée par le racisme. L'histoire complexe du crack dans les années 1980.
"La Boum", son slow culte et le visage de la toute jeune Sophie Marceau font partie de notre imaginaire collectif. En 1980, le film devient vite un phénomène social. Près de quarante ans plus tard, l'époque a changé, mais le culte perdure. "La Boum" est devenu le symbole du "teen movie" à la française, un film réconfortant qui se transmet de génération en génération. A l'heure de Tik-Tok et des applications de rencontres, "La Boum" continue de parler aux jeunes filles qui traversent l'adolescence. Le charme de ce film léger et sans prétention est décrypté par ceux qui l'ont fait et par Suzanne Lindon, Nora Hamzawi, Juliette Armanet, Suzane ou encore Pénélope Bagieu.
Avec Invisible City, l'autre film produit par Blue pendant son mandat au Media Center de la Rice University de Houston, Who Killed the Fourth Ward? est un mystère de meurtre non romanesque sur la destruction d'une communauté, à savoir l'épicentre titulaire de Black Houston, qui avait commencé un déclin précipité dans les années 1940 et, au moment du tournage du film, avait sombré dans la pauvreté et la délabrement. Jouant l'enquêteur devant la caméra, James Blue rencontre de nombreux personnages suspects et douteux. Son approche, qu'il qualifie de « documentaire complexe », met l'accent sur la participation directe du cinéaste à la résolution de problèmes sociaux et un engagement à changer une situation particulière dans un culture urbaine dans laquelle Blue lui-même a vécu.