Issue d'une famille de nomades somaliens, Waris connaît une enfance rude mais heureuse car entourée des siens. Mais quand son père décide de la marier à l'âge de 13 ans, Waris prend la fuite. Traversant le désert au péril de sa vie, elle atteint la ville de Mogadiscio et retrouve sa grand-mère. Cette dernière lui fait quitter le pays en lui trouvant un poste de "bonne à tout faire" à l'ambassade de Somalie à Londres. Waris y travaille pendant 6 ans, telle une esclave, totalement recluse et coupée du monde extérieur.Quand la guerre civile éclate en Somalie, l'ambassade ferme. Waris se retrouve livrée à elle-même dans les rues de Londres, ne sachant pas un mot d'anglais. C'est alors qu'elle rencontre Marilyn avec qui elle se lie d'amitié. Cette jeune femme, délurée et originale, l'héberge et l'aide à trouver un emploi.

Quand la guerre civile déchire sa famille, un jeune Africain de l'Ouest est contraint d'intégrer un groupe de combattants mercenaires et devient alors un enfant soldat.

Anton est médecin. Il partage son existence entre son foyer installé dans une ville paisible du Danemark, et son travail au sein d'un camp de réfugiés en Afrique. Il est séparé de sa femme, Marianne, et tous deux songent à divorcer. Leur fils aîné, Elias, âgé d'une dizaine d'années, se fait brutaliser à l'école par certains de ses camarades, jusqu'au jour où un autre garçon, Christian, décide de prendre sa défense. Ayant quitté Londres avec son père pour s'installer au Danemark, Christian est profondément marqué par le décès récent de sa mère, terrassée par un cancer. Des liens étroits se tissent bientôt entre les deux camarades. Mais quand Christian implique Elias dans un acte de vengeance particulièrement risqué où des vies humaines sont en jeu, leur amitié s'en trouve durement éprouvée. Dans des mondes que tout oppose, ces enfants et leur famille seront appelés à faire des choix difficiles, entre vengeance et pardon.

Lorsque les trois lionceaux espiègles d'Elsa commencent à faire des ravages dans les villages voisins, Joy et son mari sont contraints de les déplacer à des centaines de kilomètres dans une réserve naturelle.

Quelque part dans une région d'Afrique en proie à la guerre civile, Maria refuse d'abandonner sa plantation de café et tente de sauver la dernière récolte, niant la menace qui pèse.

L'histoire d'une jeune fille, Patricia, élevée en Afrique par son père, qui lui fait partager sa passion pour la faune africaine, s'attache à un lionceau qu'elle a recueilli, soigné et nourri, et qui deviendra le seigneur du parc.

Festival de Cannes, 1975, Chronique des années de braise de Mohamed Lakhdar-Hamina reçoit la Palme d'or. C'est une première pour un film africain. Minutieuse chronique de l'évolution du mouvement national algérien de 1939 jusqu'au déclenchement de la révolution le 1er novembre 1954, le film démontre sans appel que la « guerre d'Algérie » n'est pas un accident de l'histoire, mais un lent processus de révoltes et de souffrances, ininterrompu, du début de la colonisation en 1830, jusqu'à cette « Toussaint rouge » du 1er novembre 54. Composé de six chapitres, le film brosse l'impitoyable tableau de l'histoire politique et guerrière de l'Algérie coloniale. En son centre, Ahmed s'éveille peu à peu à la conscience politique contre la colonisation, sous le regard de son fils, symbole de l'Algérie nouvelle, et celui de Miloud, harangueur mi-fou, mi-prophète, incarnation de la mémoire populaire de la révolte, de la libération de l'Algérie et de son peuple.

Deux frères maliens décident de prendre la route du nord, persuadés que l'avenir est ailleurs. A Agadez, ils rencontrent une jeune fille au regard éteint : Violette. Le lendemain, embarqués dans le même autocar, ils sont déposés en plein désert avec de maigres instructions pour la poursuite de leur voyage. Le périple commence. Chaque frontière franchie offre son lot de complications et les issues s'amoindrissent : la prison, la mort... ou peut-être l'Europe ? La moitié de l'Afrique défile sous nos yeux, grandiose et tragique, parcourue à pieds, à bout de forces par des personnages attachants. Nombreux sont ceux qui tentent chaque jour ce trajet au péril de leur vie, pour arriver dans un état de souffrance indescriptible.

En Afrique, en 1885, un chercheur d'or Patrick O'Brien et sa fille Kathleen découvrent un diamant qui s'avère n'être qu'un simple caillou. Ils décident de rejoindre la côte car on peut y chercher de l'ivoire. Au même moment, ils aperçoivent un aventurier du nom d’Allan Quatermain, qui part en convoi chercher des chasseurs blancs pour un safari africain.

A Kouroussa, son village natal, entre son père Madou (roi des mécaniciens), sa mère Kouda, sa bande de copains, Baba fait son apprentissage de la vie en harmonie avec le monde alentour.Mais en âge de poursuivre ses études, Baba doit rejoinde la capitale Conakry et traverse la Guinée pour rejoindre son oncle Moussa. Là, il est pris dans la spirale de la vie urbaine et reçoit de plein fouet, le monde moderne et sa violence... D'après le roman de Camara laye.

Maamar (Sid Ali Kouiret), un jeune pêcheur travaillant dans un petit port dans l’Ouest algérien est contraint de vendre quotidiennement au rabais sa marchandise à Si Khelifa (Abdelhalim Rais), propriétaire de nombreux camions et d’une conserverie où travaillent les épouses des pêcheurs. Il fait une drôle de rencontre. Alors qu’il revient de pêche, couffin en main, il assiste à un accident de voiture. En effet, une auto percute un arbre avec à bord une magnifique fille «Hayat» ayant perdu connaissance. Maamar l’extirpe de la voiture et la sauve. C’est à ce moment précis, qu’il se rend compte de l’existence d’un autre monde. Comme réveillé d’un long sommeil, il constate que cette exploitation ne peut plus durer. Il quitte sur un coup de tête son village et sa femme Laâlia (Fatima Belhadj) pour une durée de trois ans. Il se retrouve dans la capitale qu’il quitte pour regagner son village et mener une action salvatrice …

Portrait de Si Mohand U M’hand, poète algérien d'expression amazigh de la fin du siècle dernier, un destin tragique marqué du sceau de l’errance et de la révolte. Refusant tout compromis, il a vécu dans l’insoumission au nouvel ordre qu’impose la présence coloniale française en Algérie.

En pleine guerre d'Algérie en 1957, des combattants (fidayounes) avec l’aide d’un médecin, résistent à l’intervention française.