C'est l'été en Mongolie. Une famille de nomades aide les chamelles du troupeau à mettre bas. L'une d'elles y parvient difficilement. Dès la naissance, elle se désintéresse de son bébé et lui refuse son lait. La tradition veut qu'on fasse venir un violoniste pour émouvoir la chamelle et la réconcilier avec son bébé chameau...
Les enfants et petits-enfants des immigrés arrivés en France dans les années 50 ont pu, grâce à l'école publique, accéder au savoir, acquérir des diplômes et envisager une véritable carrière professionnelle. Mais le taux de chômage des jeunes diplômés issus de l'immigration est trois fois plus élevé que celui de la moyenne nationale. Victime d'une discrimination invisible, liée aux préjugés raciaux hérités du colonialisme, ils ne peuvent, à diplôme égal, accéder au système méritocratique, pilier de notre République. Et pourtant, tout comme l'école et l'armée, l'entreprise est ce creuset symbolique qui parvient, grâce au travail, à rassembler toutes les composantes de la société et à donner le sentiment d'appartenir à une nation. Lorsqu'une entreprise donne une chance d'entrer dans le monde du travail à ses hommes et femmes, leur parcours peut les amener au plus haut niveau.
Plus de quarante mille réfugiés du Darfour, soumis à des viols, des pillages et des meurtres par les milices progouvernementales de leur pays, ont franchi la frontière pour se retrouver dans le camp de Breidjing, à l'est du Soudan, devenu au fil des ans une véritable ville.