Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.

À travers les récits d’hommes et de femmes qui ont vécu un burn out, le réalisateur finlandais John Webster plonge au cœur des dysfonctionnements qui rongent le monde de l’entreprise, et montre leurs effets néfastes sur les collaborateurs et la société tout entière. L’anthropologue David Graeber, mort en 2020 et auteur de Bullshit Jobs, et la chercheuse en psychologie Christina Maslach, spécialisée dans les troubles liés au stress au travail, éclairent ces témoignages de parenthèses théoriques enrichissantes. Un documentaire complet et nuancé, qui montre également comment certains tentent d'inventer l’entreprise du futur. 

Premier producteur mondial de meubles, Ikea dévore un arbre chaque seconde, 20 millions de mètres cubes de bois chaque année. Pour renouveler son stock de bois, la firme achète des milliers d’hectares de terres dans le monde et met des écosystèmes en péril. Ikea est devenu l’ogre des forêts.

La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques : Comment l'expliquer ? Comment en est-on arrivé là ? D'où vient tout cet argent ? Comment peut-il y avoir autant d'argent à prêter ? La réponse est... qu'il n'y en a pas. De nos jours l'argent est fait de dette. S'il n'y avait pas de dette, il n'y aurait pas d'argent. Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés. Ce long métrage d'animation, dynamique, pédagogique et divertissant va vous expliquer, de manière compréhensible par tous, les effets magiques et pervers du système actuel d'argent-dette. Un film indispensable pour comprendre les origines de la crise mondiale !

Un immeuble de banque abandonné. Un banquier d'affaires de haut rang. Un regard inquiétant dans un monde parallèle. Rainer Voss était l’un des principaux banquiers d’affaires allemands. A lui seul, il générait plus d’un million d’Euros de profit chaque jour. Aujourd’hui, dans une tour désertée du quartier financier de Francfort, il se raconte : son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les «innovations financières» qui ont pu offrir à leurs initiateurs la sensation d’être les véritables « maîtres de l’univers ».

Michael Moore revient sur la question qu'il a examinée tout au long de sa carrière : l'impact désastreux de la domination des entreprises sur la vie quotidienne des Américains (et, par défaut, sur le reste du monde). Michael Moore s'attaque à la crise financière et prend d'assaut Wall Street, en dénonçant "la plus grande escroquerie de l'histoire américaine".

De Joel Bakan et Jennifer Abbott, La nouvelle corporation dévoile comment la prise de contrôle de la société par les corporations est justifiée par le fait qu'elles se font passer pour des organisations qui possèdent une conscience sociale. Ce film est un appel à la justice sociale et climatique, et à des solutions transformatrices.

"Le colonialisme n’est pas une machine à penser, n’est pas un corps doué de raison. Il est la violence à l’état de nature et ne peut s’incliner que devant une plus grande violence" - Franz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961. Au travers des textes de Fanon, Concerning Violence met en image des archives et plusieurs entretiens, retraçant ainsi l’histoire des peuples africains et de leurs luttes pour la liberté et l’indépendance. La modernité du parti pris esthétique de Concerning Violence offre au public une nouvelle analyse des mécanismes du colonialisme, permettant ainsi une autre lecture des origines des conflits actuels.