Au Japon, des milliers d’hommes ont fait le choix d'acquérir des « love dolls », des poupées grandeur nature en silicone, pour leur faire l’amour, mais aussi pour les vêtir, les emmener en balade ou les photographier. À dix mille lieux de leurs ancêtres gonflables de piètre qualité, ces poupées sont d'un réalisme déconcertant. Parallèlement, les jeunes générations, ont de plus en plus recours à des vagins artificiels, appelés « ona hole » au Japon, bien moins onéreux. Ce serait un jeune Japonais sur cinq qui utiliserait régulièrement ce type d’objets. Une pratique devenant de plus en attrayante en combinant désormais casques de réalité virtuel et masturbateurs électroniques connectés. Pour tenter de comprendre ce phénomène, ce documentaire présente les points de vue de spécialistes du sujet, d'utilisateurs de poupées, ainsi que de fabricants et d'utilisateurs de vagins artificiels.

Tout au long des années 50, Tab Hunter est l’acteur numéro 1 au box-office. Sex symbol, il se partage le marché des cœurs tendres avec James Dean. James joue les rebelles tandis que Tab joue les anges blonds. Son physique séduit aussi bien les gamines que les mamans qui le sacrent gendre idéal. Pourtant Tab Hunter est gay. Il se confie aujourd’hui sur ce qu’a été sa carrière et comment il a pu vivre son homosexualité en tant qu’icône de l’âge d’or hollywoodien.

Que signifie être une femme, être un homme ? Est-ce une réalité chromosomique, hormonale ou une identité sociale définie par l’individu ? Les jeunes adultes sont de plus en plus nombreux à rejeter l’opposition binaire dictée par le sexe biologique pour embrasser des identités diverses, allant de la fluidité de genre à la transidentité.

Le vieil âge est celui où l’on se libère de toutes les idées reçues. Ce film se propose de balayer, l’une après l’autre, les idées toutes faites qui nous bouchent l’horizon du vieillissement. Ils existent, ces vieux sans vieillesse, ces vieux fous, ces vieilles folles, ces vieux amoureux, ils existent entre horreur et merveille, comme des funambules sur le fil du temps. La vieillesse est humaine. Peut-être n’y a-t-il rien de plus humain. Il y a tout un art à trouver pour cette humanité-là. Elle est la nôtre. Elle le sera, tôt ou tard. Il faut mourir avant, pour lui échapper. Ce film conjure l’image d’Épinal qui fait de la vieillesse un naufrage. Car avant tout naufrage, il y a d’abord une traversée, une aventure dans un continent encore inexploré : le pôle Nord de l’existence humaine.