Parcourir le Great Patagonia Trail, un sentier qui traverse, sur plus de 3000 kilomètres, des territoires sauvages d'une beauté à couper le souffle : voici le défi qu'ont relevé le photographe et réalisateur Garrett Martin, et ses trois autres jeunes acolytes. Plus qu'un véritable sentier de randonnée, ce sont des chemins de terre, des pistes pour chevaux et des cours d'eau agités qu'empruntent les quatre randonneurs.

Un portrait fascinant des défenseurs de l’environnement Kris et Doug Tompkins, qui retrace leur combat pour préserver l’un des derniers endroits sauvages de la planète.

Avec en toile de fond les paysages à couper le souffle de la Patagonie, David Lama, jeune prodige de l’escalade, s’attaque à la fameuse face sud-est du Cerro Torre, montagne dont il se disait autrefois qu’elle était la plus difficile au monde. Aucun homme n’a jamais escaladé ce pic de granite en ascension libre. Mais c’est précisément ce que David et son partenaire Peter ont l’intention de faire. Alors qu’il est confronté à des défis naturels et logistiques, David finit par comprendre la vraie nature de son projet et se rend compte de ce qu’il lui faudra accomplir pour atteindre le sommet. À la fois un documentaire sur l’alpinisme, l’amitié et la transformation, c’est aussi un parcours initiatique, qui dresse un aperçu détaillé de la pratique de l’escalade et de l’alpinisme, ainsi que de leurs nombreuses philosophies et approches éthiques.

Paragot, Bérardini : deux grimpeurs qui remplissent d’admiration tous les mordus de l’escalade. A Fontainebleau, au Saussois, dans les Alpes, la cordillère des Andes, l’Himalaya, partout dans le monde, ils ont laissé leurs noms attachés aux voies les plus difficiles, aux sommets les plus prestigieux. Ils ne racontent ici que les courses qu’ils ont faites ensemble : fameuses expéditions à l’Aconcagua et au Huascaran, premières dans les Alpes et dans les Dolomites. Une amitié inaltérable, des aventures cocasses, tragiques, voilà ce qu’ils nous font découvrir dans la chaleureuse atmosphère de leurs souvenirs. "La Cordée des Voyous" sera inclus au film "La Grande Cordée" de Jean Afanassieff traitant de l'alpinisme prolétaire d'après-guerre.

Biographie du moniteur de ski, guide de haute montagne, alpiniste et cinéaste-conférencier Lionel Terray. Film-portrait d'une figure emblématique de l'alpinisme français des années 1950-1960, reconstituant la vie, les grandes courses et les expéditions du "conquérant" des plus difficiles parois et sommets d'Europe, de l'Himalaya, de la Cordillère des Andes et d'Amérique du Nord. Marcel Ichac réalise en 1966, au lendemain de l'accident du Gerbier, cet hommage illustré en regroupant des documents d'archives personnels, des séquences animées inédites ou extraites des images d'expédition ainsi que les commentaires tirés des textes autobiographiques de Lionel Terray "Les Conquérants de l'Inutile" et « Bataille pour le Jannu ». Ce film, présenté au Festival de Cannes, a été primé de nombreuses fois dans les festivals de films spécialisés, entre autres au Festival de Trente et au Festival de Banff.

Jim Bridwell fut l'un des meilleurs grimpeurs du monde dans les années 70/80. Le documentaire évoque la carrière de Bridwell de ces débuts à ces dernières ascensions en 2001. Le film retrace le parcours de Jim Bridwell au travers de nombreux entretiens avec d'autres personnalités mythiques de l'escalade libre telles que Leo Houlding et Ron Kauk... Ont le voit gravir certaines des voies historiques du Yosemite avec des jeunes grimpeurs d'aujourd'hui qui tiennent à rendre hommage à ce véritable mythe de l'escalade libre. Dans un document inédit de 1981, ont le voit dans l'une de ses ascensions célèbres de Zodiac dans El Capitan avec et Fred East.

La théorie de l'évolution, qui a révolutionné les lois de la biologie jusqu'à nos jours, germe dans la tête du jeune Charles Darwin pendant un voyage de près de cinq années autour du monde. Lorsqu'il parvient à convaincre son père de le laisser embarquer à bord du Beagle, le 26 Décembre 1831, Charles Darwin, âgé de 22 ans, sort d'études de théologie destinées à le préparer à une charge de pasteur. Il entend alors vérifier l'origine providentielle de la création. Au fil des mois et des pays traversés, il réalise que les créatures vivantes et l'homme lui-même ne pouvaient être que le fruit d'un processus d'adaptation de plusieurs millions d'années. Du Chili aux Galàpagos, en passant par la Terre de feu et l'Australie, il accumule le matériau qui lui permettra, après quelques 23 ans de valse hésitation, de publier l'Origine des Espèces, son livre majeur, qui fut, selon son auteur lui-même, aussi douloureux à coucher sur le papier que le serait l'aveu d'un crime.

Si Galilée a retiré la Terre du centre de l'univers, Darwin, lui, a retiré l'homme du centre de la création, lui conférant de fait des ancêtres communs avec les singes. Deux révolutions scientifiques, deux déstabilisations du dogme religieux. Au soir de son existence, Charles Darwin (incarné par Jean-Pierre Marielle) nous raconte sa vie à la première personne. Le vieil homme retrace le cheminement qui l'a conduit à la publication de l'origine des espèces. Dans cet ouvrage aux idées (r)évolutionnaires, l'homme expose une théorie que sa famille, ses amis et toute la bourgeoisie anglaise de l'époque interdisaient : l'évolution se fait au gré du hasard, ce n'est donc pas Dieu qui a créé l'homme. Trois spécialistes, Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France ; Pierre-Henri Gouyon, naturaliste au Muséum d'histoire naturelle de Paris et Thierry Hoquet, philosophe à l'université de Nanterre, décryptent la théorie de l'évolution de Darwin pour la rendre accessible à tous.