Le Père-Lachaise est le plus grand cimetière de Paris. Héloïse et Abélard, Marcel Proust ou Jim Morrison y reposent. Parmi les touristes, on croise aussi des veuves balayant la tombe de leur époux. La réalisatrice étudie l’au-delà des vedettes et la consolation de reposer dans cette glorieuse nécropole. Une pianiste japonaise se recueille sur la tombe de Chopin, tandis qu’une femme repense à son époux, mort trois mois après leur mariage. Dans ce film aussi profond que tendre, les gens se confient à la réalisatrice, pleine de respect pour les visiteurs et les occupants du monde éthéré de FOREVER.

Corno, de Guy Édoin, raconte la genèse d'une artiste à travers le parcours de Joanne Corno, native de Chicoutimi. Cette femme infatigable de 60 ans, solitaire et passionnée, a tout sacrifié pour sa carrière. Contestée par l'intelligentsia de l'art au Québec, elle s'est exilée à New York et s'y est bâti une carrière internationale. Aujourd'hui, elle porte un regard lucide sur son œuvre et décrit les ressorts qui lui ont permis de survivre dans le milieu de l'art contemporain. Pour la première fois, elle explique sa démarche et nous permet d'entrer dans l'intimité de son atelier dans le cadre de la préparation d'une exposition à Soho. Le film de Guy Édoin est une œuvre qui va bien au-delà d'un exposé sur le parcours de Corno ; c'est une réflexion à propos de la création, de l'ambition, de la solitude et sur le prix la réussite.

Ce documentaire, principalement centré sur Hayao Miyazaki, Isao Takahata et Toshio Suzuki, suit le trio pendant la production des longs métrages Le vent se lève et Le conte de la princesse Kaguya.

Documentaire sur les « murals » de Los Angeles, c'est-à-dire les peintures sur des murs de la ville. Qui les peint. Qui les paye. Qui les regarde. Comment cette ville, qui est la capitale du cinéma, se révèle sans trucage – avec ses habitants par ses murs murmurants. Les murs californiens parlent à une Française qui les découvre.

Henri Rousseau, dit "le Douanier Rousseau" (1844-1910), est un cas unique dans l'histoire de la peinture. Autodidacte sûr de son génie, maîtrisant mal des règles aussi fondamentales que la perspective mais guidé par un désir irrépressible de peindre, ce modeste employé de l'octroi quitte autour de la quarantaine les berges de la Seine où il a officié pour se consacrer corps et âme à l'art. Exposées pour la première fois au Salon des indépendants en 1885, ses toiles suscitent la dérision ou le mépris par leur naïveté.

« Que pensez-vous de cela Monsieur Malon ? Quelqu’un a dit un jour : Pour aller nulle part, que de sentiers parcourus. Je vous donne un point de départ et je vous laisse décider de la destination… ». Un jour, Matthieu, reçoit un étrange colis de la part d’un critique musical qui s’excuse d’avoir ignoré pendant si longtemps ses chansons.