Maître Galip, un artisan turc, conte sa vie misérable et résignée, hantée par le chômage et les soucis familiaux. Avec des poèmes de Nazim Hikmet.

Portrait de la ville d'Istanbul qui s'intéresse moins à son histoire, à ses monuments, qu'à la vie de ses différents quartiers et à sa population (métiers de la rue, passants).

Un championnat de lutte traditionnelle, avec des hommes enduits de graisse et vêtus d'une épaisse culotte de cuir. Dans l'enceinte de cette compétition, des danseuses du ventre se donnent en spectacle.

Il n'est pas question des fastes de Byzance mais de la prise de la ville par le sultan (1451-1453) et de son pillage. De lents travellings sur les ruines de la citadelle et ses remparts racontent cette perte et ce basculement de l'Orient gréco-latin à l'Orient musulman (la cathédrale Sainte-Sophie transformée en mosquée).

Sur un texte de G. de Nerval, dans la ville des sultans et des harems, des mosquées et de l'Islam, mais aussi de la misère en coulisses, à l'époque durant laquelle les différentes communautés, Turcs, Grecs, Arméniens, Juifs, vivaient en bonne entente.