Un documentaire sur les drag queens de New York. Des homosexuels noirs et des latinos se déguisent en femme et inventent une nouvelle danse imitant les poses des modèles sur les couvertures des magazines.

Parmi les milliers de planches contacts des archives de la photographe Denise Bellon, sa fille Yannick Bellon et Chris Marker ont retenu des thèmes et organisé une construction qui traverse les événements brûlants des années trente et quarante.

Jusqu’en 1989, le village de Dafen dans la province de Shenzhen en Chine était légèrement plus grand qu’un hameau. Il y a maintenant plus de 10 000 habitants dont des centaines de paysans reconvertis en peintres. Dans les ateliers, appartements et même dans les rues, les peintres de Dafen produisent des milliers de répliques de peintures occidentales mondialement connues. Une commande de 200 Van Goghs ne choque personne. En 2015, le chiffre d’affaires de la vente de ces peintures dépassait les 65 millions de dollars. Les réalisateurs Haibo Yu et Tianqi Kiki Yu ont suivi l’un de ces peintres, Xiaoyong Zhao. Lui et sa famille ont peint environ 100.000 Van Goghs. Après toutes ces années, Zhao sent une affinité profonde avec Van Gogh. Il décide d’aller en Europe pour voir les œuvres originales au Musée Van Gogh et rendre visite à l’un de ses plus gros clients, un marchand d’art d’Amsterdam.

Huang Hui-chien parle de sa mère avec qui elle n’a entretenu que des rapports très superficiels pendant des années alors qu’elles vivaient sous le même toit. Un jour, pourtant, la fille s’assoit en face de sa mère et prend le courage de lui parler et surtout, de la faire parler, tout cela devant la caméra.