Subaru et son frère jumeau Kazuma partagent un même rêve, celui de devenir danseurs de ballet. Cependant, leur passion est découragée par leur père. Alors que Kazuma meurt des suites d’une maladie héréditaire, la danse devient le seul bonheur de Subaru. Mais, le cours de sa vie va prendre une tournure peu commune, quand elle rencontre le propriétaire du cabaret, Isuzu, qui, reconnaissant son talent, la forme dans sa boîte de nuit. Cependant, pour devenir une danseuse professionnelle, Subaru devra surmonter des défis plus durs que de simplement satisfaire les ivrognes du cabaret. Motivée par la concurrence de ses compagnons, elle entre dans une compétition de danse internationale et découvre qu’il y a bien plus pour rivaliser que le championnat : les tests d’amitié… Progressivement, chaque concurrent va faire sa propre expérience de la dure réalité de la vie… et tirer ses propres conclusions.

Un ballet inspiré du célèbre roman gothique de Bram Stoker : un immigré sinistre mais intrigant se nourrit du sang de jeunes femmes anglaises. Mélangeant danse et pantomime, ce film est tourné dans un style rappelant le cinéma muet expressionniste du début du XXe siècle. C'est un mélange subtil de couleurs qui soulignent certains thèmes, de noir et blanc, et de monochrome. Aucun dialogue, mais des cartons.

Jeune prodige du célèbre ballet du Kirov, Rudolf Noureev est à Paris en juin 1961 pour se produire sur la scène de l'Opéra. Fasciné par les folles nuits parisiennes et par la vie artistique et culturelle de la capitale, il se lie d'amitié avec Clara Saint, jeune femme introduite dans les milieux huppés. Mais les hommes du KGB chargés de le surveiller ne voient pas d'un bon œil ses fréquentations "occidentales" et le rappellent à l'ordre. Confronté à un terrible dilemme, Noureev devra faire un choix irrévocable, qui va bouleverser sa vie à jamais. Mais qui va le faire entrer dans l’Histoire.

Lake Tahoe, Californie. Découvrant le cadavre de l’amant de son fils empalé sur une ancre de marine sur la plage, une femme, dont le mari est absent, décide de cacher le corps afin de protéger son enfant des soupçons de la police. C’est le début d’un engrenage machiavélique. Chantage, sacrifice : il n’y a pas de limite à l’amour d’une mère...

L'histoire nous est présentée par son auteure, Beatrix Potter (interprétée à l'écran par l'actrice Niamh Cusack). A ses côtés se trouve Pierre, un jeune lapin qu'elle a transformé en héros des aventures qu'elle a écrites. On découvre à chaque épisode tout l’univers enchanteur de Pierre Lapin, de Tom Chaton, de Rebondi Cochonnet et de bien d’autres animaux encore au travers de 9 contes qui nous montrent la vie animale avec ses joies et ses malheurs.

De grands airs d'opéra vus par dix réalisateurs sur des musiques de Charpentier, Korngold, Leoncavallo, Lully, Puccini, Rameau, Verdi, Wagner. L'image est parfois sans rapport avec le thème de l'opéra, d'autres fois plus proche.

Angelin Preljocaj se lance un défi majeur avec la relecture du ballet le plus emblématique de l’histoire de la danse classique : Le Lac des cygnes. Après Gravité et Winterreise, il éprouvait le désir de revenir à un grand ballet narratif. Un domaine dans lequel il excelle, comme en témoignent Blanche Neige ou Roméo et Juliette. Et puis, comment résister à l’envoûtante musique de Tchaïkovski ? Tout en gardant les ressorts et la structure dramaturgiques du ballet, Preljocaj se penche sur la motivation de chacun des personnages, ce qui les meut et les émeut. Le voilà donc qui s’empare de la danseuse-cygne et de son double maléfique, des profondeurs d’un lac qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Une façon aussi, pour le chorégraphe, de renouer avec cette attirance pour la culture russe, et avec la mémoire de la danse qui lui tient tant à cœur.