Comment vivre avec une invention capable de détruire la planète ? S'appuyant sur de spectaculaires archives récemment restaurées et rendues publiques, une captivante plongée dans l'histoire de la bombe atomique, de sa conception à la manière dont elle a changé le monde.
Petite est la seule enfant du village. Elle passe son temps à errer dans le désert et à inventer des jeux dans une oasis mourante.
Des monuments parisiens sont dérobés par le mystérieux Furax. Mais qui est cet audacieux monte-en-l'air ?
"Gerboise bleue", premier essai atomique français effectué le 13 février 1960 dans le Sahara algérien, est le point de départ de la puissance nucléaire de la France. Il s'agit de tirs aériens radioactifs puissants effectués dans des zones appartenant à l'armée française. Suivront des essais souterrains, et ce même après l'indépendance de l'Algérie. De 1960 à 1978, 30 000 personnes auraient été exposées dans le Sahara. L'armée française a reconnu officiellement neuf irradiations. Aucune plainte contre l'armée ou le Commissariat à l'Energie Atomique n'a abouti. Trois demandes de commission d'enquête ont été rejetées par la commission de la défense nationale. Pour la première fois, les derniers survivants témoignent de leur combat pour la reconnaissance de leurs maladies, et révèlent dans quelles conditions les tirs se sont véritablement déroulés. Le réalisateur se rend sur le point zéro de "Gerboise Bleue", interdit d'accès pendant 47 ans par les autorités algériennes.
Il y a 60 ans, dans le désert algérien, une bombe atomique, équivalant à trois voire quatre fois Hiroshima, explosait. Baptisée la "Gerboise Bleue", elle a été la première bombe atomique testée par la France, et d’une puissance jusqu’alors inégalée. Cette bombe de plutonium de 70 kilotonnes a été lancée au petit matin, dans la région de Reggane, dans le sud de l’Algérie, à l’époque coloniale française. Si cet essai a permis à la France de devenir la 4e puissance nucléaire mondiale, il a eu des répercussions catastrophiques. La France avait, à l’époque, certifié que les radiations étaient bien en dessous du seuil standard de sécurité. Or en 2013, des dossiers déclassifiés ont révélé que le taux de radioactivité avait été beaucoup plus élevé qu’annoncé, et avait été relevé de l’Afrique occidentale jusqu’au sud de l’Espagne.
Écoutez deux membres survivants de l'équipage des Enola Gay, qui ont largué les bombes d'Hiroshima et de Nagasaki. Ils racontent leur mission et l'impact sur leurs vies et sur le reste du monde.