La propagande djihadiste est aujourd’hui bien rodée. S’appuyant sur les vidéos de Daech, ce film décortique, étape par étape, l’image et le discours djihadistes. Résolument moderne, cette communication utilise les codes de la fiction, des jeux vidéo et des émissions de télé-réalité.

Ils ont formé l'un des duos comiques de cinéma les plus populaires au monde, dans les années 1920 et 1930. Stan Laurel (1890-1965), le maigre, grand enfant à l'air ébahi et Oliver Hardy (1892-1957), le gros, irascible et dominateur, sont pourtant morts dans la misère. Après 106 films — longs et courts métrages — tournés ensemble, l'industrie qui avait fait leur gloire les rejeta sans ménagement. Ce documentaire revient sur le parcours étonnant de l'Anglais Laurel et de l'Américain Hardy, les dons d'écriture du premier, tête pensante du tandem, et les liens qui unirent les deux hommes face et hors caméra. De nombreux témoignages et archives illustrent l'évocation d'une double carrière hors normes.

"L'histoire de Pixar" emmène le public dans les coulisses d'une entreprise révolutionnaire, qui a lancé la nouvelle génération d'animation et changé à jamais le visage du cinéma. Leslie Iwerks, la cinéaste nominée aux oscars (court-métrage documentaire), raconte l'histoire captivante du démarrage de Bay Area qui a révolutionné Hollywood, avec des séquences inédites prises dans la collection de Pixar, des animations historiques tirées des archives et des récits de première main des animateurs, des directeurs de studio, des réalisateurs, des producteurs et des « voice performers ». Au milieu des années 80, un trio d'innovateurs inspirés et stimulants ont associé leurs dons dans les arts, les sciences et les affaires pour lancer une nouvelle manière de produire des dessins animés en 3D. Ed Catmull, John Lasseter et Steve Jobs ont surmonté des années de lutte créative et de pertes financières pour lancer une industrie d'animation totalement nouvelle.

Il y a trente ans de cela, un petit film indépendant d’horreur allait donner naissance à une série horrifique de douze films. Au-délà du nombre de morts violents innombrables, la série des Vendredi 13 est devenue une icône, une référence dans le monde du cinéma d’horreur. Le créateur de talent d’effets spéciaux Tom Savini nous reçoit au travers de ce film documentaire ; ultime oeuvre pour les fans de la série à l’homme au masque de hockey le plus connu depuis trois décennies dans le milieu des films d’horreur. Ce film retrace cette épopée horrifique au travers de clips des douze films Vendredi 13, de scène inédites et dévoilées pour la première fois : plus de 80 interviews des réalisateurs, des acteurs, des cascadeurs, des artistes d’effets spéciaux, des journalistes, mais aussi la vision des fans.

C'est le jour du concours. Les aspirants cinéastes franchissent le lourd portail de la grande école pour la première, et peut-être, la dernière fois. Chacun rêve de cinéma, mais aussi de réussite. Tous les espoirs sont permis, toutes les angoisses aussi. Les jeunes gens rêvent et doutent. Les jurés s'interrogent et cherchent leurs héritiers. De l'arrivée des candidats aux délibérations des jurés, le film explore la confrontation entre deux générations et le difficile parcours de sélection qu'organisent nos sociétés contemporaines.

Paparazzi résulte des images tournées lors du tournage du film Le Mépris de Jean-Luc Godard. C'est un portrait de la presse sensationnaliste qui a persécuté Brigitte Bardot à l'époque.

Exploration approfondie des super-vilains à travers l'histoire de la bande dessinée, ce documentaire français se concentre sur les motivations, les origines et la morale complexes derrière ces personnages sinistres mais fascinants.

Sur des extraits du Mépris et de M le Maudit, Godard et Lang s'entretiennent sur le cinéma. Appelez-moi un "dinosaure", dit Fritz Lang. Dans Le Mépris, Lang, figure centrale du film, incarne justement un Dieu agonisant qui a fait son temps. Qu'est-ce qu'un metteur en scène? Qu'est-ce que la censure? Telles seront les questions tour à tour abordées avec Godard qui brise le cinéma, cet art de "bébé".

Portrait de l'acteur hispano-allemand Daniel Brühl, un interprète polyvalent capable de passer aisément du rôle le plus doux au plus sombre.